TECHNOLOGIE DE LACONSTRUCTIONLa technologie de la construction a toujours été considérée comme une disciplinesecondaire, bien moins noble que la physique, la chimie, la biologie et d'autresdisciplines « théoriques ».
Publié le 22/05/2020
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TECHNOLOGIE DE LA
CONSTRUCTION
La technologie de la construction a toujours été considérée comme une discipline
secondaire, bien moins noble que la physique, la chimie, la biologie et d'autres
disciplines « théoriques ».
Pendant longtemps, elle s'est fondée sur une pratique
éprouvée et elle a plus eu recours à l'expérience qu'à une compréhension
scientifique des phénomènes.
Comme cette attitude pragmatique permettait d'éviter
de faire de trop graves erreurs, elle s'est consolidée en une série de règles fondées
sur des convictions non scientifiques.
Et cette situation a perduré jusqu'à une
époque récente, alors que d'autres domaines de la science progressaient de façon
considérable.
Dans l'Antiquité, par exemple, on attachait beaucoup d’attention à la
construction des œ uvres les plus monumentales, tandis que les réalisations plus
courantes étaient souvent construites au mépris des règles de sécurité.
L'écroulement des édifices, d'ailleurs, n'était pas rare.
L'empereur Auguste, par
exemple, approuva une loi limitant la hauteur des édifices à usage d'habitation à
20 mètres, afin de réduire le risque d’effondrement.
Des œ uvres comme le
Parthénon, construit en 440 av.
J.-C., furent réalisées avec une minutie de
construction qui pourrait difficilement être reproduite de nos jours.
Toutefois, même
ces édifices, tout en étant parfaits du point de vue des proportions et des
dimensions, n'étaient pas conformes sur le plan structural.
Précisément parce que
la compréhension des phénomènes liés aux forces s'exerçant sur l'édifice était liée
à la pratique.
L'adoption de matériaux tels que les briques ou les claveaux en
pierre, très bien maîtrisés sur le plan empirique, permettait de réaliser des édifices
solides et sûrs.
Il suffisait de respecter de vastes marges de sécurité.
Les
problèmes pouvaient se présenter quand on utilisait des matériaux ayant des
caractéristiques de légèreté (par exemple le bois) ou des règles de construction
particulières (les voûtes et les coupoles).
La connaissance de la résistance des structures et des matériaux qui les
composent était du ressort d'artisans qui fondaient leur connaissance sur la
tradition.
Le contact avec le monde scientifique n'était pas toujours possible, et les
tentatives pour prévoir de façon théorique la résistance des matériaux réels, en se
fondant sur les résistances des liaisons chimiques, ne remportaient pas un grand
succès auprès des ingénieurs, car ces estimations se révélaient généralement
erronées.
Le premier témoignage historique d'une approche scientifique des problèmes de
construction se trouve dans les manuscrits de Léonard de Vinci (1452-1519).
Par la
suite, le mathématicien Jérôme Cardan (1501-1576), qui eut peut-être l'occasion de
lire certains manuscrits de Léonard de Vinci, tint compte de ces concepts dans ses
études.
Mais ce fut l'astronome et physicien Galilée (1564-1642) qui élabora une
première formulation moderne de la science des matériaux.
Après la publication de
son célèbre Dialogue sur les principaux systèmes du monde , en 1632, Galilée quitta
Rome où il avait été jugé et condamné par l'Inquisition et revint à Florence.
Les huit
années passées à Florence en état de détention, dans la villa d'Arcetri, furent
consacrées aux études de mécanique et de science des structures.
Les résultats
furent publiés dans les Discours et démonstrations mathématiques concernant deux
nouvelles sciences , un essai qui devait influencer fortement les études qui suivirent..
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