TD histoire d’Adolphe Thiers sur les « libertés nécessaires » prononcé le 11 janvier 1864

« Ce document est le discours d’Adolphe Thiers sur les « libertés nécessaires » prononcé le 11 janvier 1864 devant le Corps législatif.

Adolphe Thiers est un journaliste libérale, il a été ministre et président du Conseil sous la monarchie de Juillet.

En 1851, il s’oppose à Napoléon III suite à son coup d’Etat.

Puis en 1871 il est élu par l’Assemblée nationale « chef du pouvoir exécutif », cette même années il sera ensuite élu président de la République.

Adolphe Thiers a réalisé ce discours en 1864 c’est-à-dire dans les années 1860 où l’opposition républicaine au régime autoritaire de Napoléon III a repris : des républicains célèbres exilés ont dénoncé ce régime dans leurs œuvres comme Victor Hugo dans les Châtiments.

Des sociétés secrètes ont été crées pour diffuser les idéaux des Républicains afin de monter des conspirations et des attentats pour faire tomber l’Empire.

En 1863, un avant son discours ont eu lieu les élections législatives de 1863 où les adversaires de Napoléon III sont majoritaires dans toutes les grandes villes et possèdent la totalité des sièges à Paris. Nous nous demanderons comment constitue une opposition libérale au régime de Napoléon III via ce discours.

Dans un premier temps nous étudierons ses revendications et en quoi elles sont une critique frontale du régime autoritaire du second Empire.

Pour finir dans une seconde partie nous analyserons les réponses de Napoléon III à ce discours.

Aux yeux d’Adolphe Thiers le défaut principal de la France est que depuis la Révolution les différents régimes politiques rejettent certains principes à cause de ce qu’il a pu provoquer sous le régime le précédent.

C’est pourquoi on peut constater que la liberté semble s’éteindre sous Napoléon Bonaparte, l’ordre sous la seconde République et enfin la liberté sous le second Empire.

Mais arrivé a un moment, le principe qi a été rejeter devient un besoin fondamental pour la société, ce qui crée des révoltes et des oppositions plus ou moins violentes.

C’est pourquoi dans son discours il réclame des réformes libérales, notamment la mise en place de cinq libertés nécessaires.

Dans un premier temps il réclame des libertés aux citoyens.

Il souhaite donc premièrement un retour de la liberté individuelle qui a été balayée avec la répression suite au coup d’Etat de Napoléon III et qui s’oppose à la loi de sûreté générale de 1858.

Puis il demande le rétablissement de la liberté de la presse car celle-ci est muselée par les cautions à verser les autorisations… Elle ne l’était plus depuis 1852, de plus sans la liberté de la presse l’opinion publique n’existe pas.

Dans un second temps il réclame des libertés politiques comme la liberté électorale afin que l’opinion publique puisse « dicter les choix et imposer sa volonté dans les élections ».

Cette liberté n’existait pas même avec le suffrage universel masculin à cause des candidatures officielles, des scrutins trafiqués.

Le suffrage universel servait à prétendre à la légitimité d’un pouvoir personnel délégué par le peuple, à un pouvoir de type césarien.

Il souhaite aussi rétablir la liberté de représentation nationale, ne pas avoir un seul homme qui détient la majorité pouvoir comme c’est le cas en 1864.

Pour finir il demande la responsabilité politique des ministres.

Toutes ces libertés, qui n’existent pas sous le régime autoritaire de Napoléon III, font que l’opinion publique est possible.

Thiers a la conviction que le régime représentatif est le meilleur régime que puisse connaître la France. »