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Publié le 17/02/2024
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«
COMMENTAIRE DE TEXTE
Document 8 :
La séance royale du 23 juin 1789 (extraits)
« La Révolution est le triomphe de la liberté, de l'égalité et de la
fraternité », énonce Marianne, symbole de la République française.
Cette
citation de Marianne, met en lumière les valeurs fondamentales de la
Révolution française, à savoir la liberté, l'égalité et la fraternité.
Ces
idéaux ont été au cœur des événements historiques qui ont marqué cette
période de bouleversements politiques et sociaux en France.
Ainsi, la
séance royale du 23 juin 1789, lors de laquelle le roi Louis XVI a tenté de
réaffirmer son autorité face aux députés du Tiers-État, illustre
parfaitement la lutte pour la liberté, l'égalité et la fraternité qui a
caractérisé la Révolution française.
Louis XVI, né Louis-Auguste de France, est le roi de France et de
Navarre de 1774 à 1791.
Il est le dernier roi de France avant la Révolution
française.
Louis XVI a été confronté à de nombreuses difficultés
financières et politiques pendant son règne, ce qui a contribué à
l'aggravation des tensions sociales et politiques en France.
Sa tentative de
réaffirmer son autorité lors de la séance royale du 23 juin 1789 a marqué
un tournant majeur dans l'histoire de France.
Lors de la séance royale du 23 juin 1789, le roi Louis XVI a
convoqué les députés des trois ordres pour discuter des réformes fiscales
et de la crise financière qui secouait le royaume.
Face à la résistance des
députés du Tiers-État, le roi a prononcé un discours visant à réaffirmer
son autorité et à rappeler aux députés leur devoir envers la monarchie.
Cependant, les députés du Tiers-État ont décidé de former l'Assemblée
nationale constituante, marquant ainsi le début de la Révolution française.
Ce texte revêt un intérêt historique majeur car il témoigne des
tensions politiques et sociales qui ont conduit à la Révolution française.
Il
met en lumière les enjeux de l'époque et les aspirations des députés du
Tiers-État à plus de liberté, d'égalité et de fraternité.
Comment la séance royale du 23 juin 1789 illustre-t-elle la lutte
pour la liberté, l'égalité et la fraternité lors de la Révolution française ?
La confrontation entre l'autorité royale et les revendications des
députés du Tiers-État (I), s’ajoute les enjeux de la séance royale du 23
juin 1789 dans le contexte de la Révolution française (II).
I.
La confrontation entre l'autorité royale et les revendications des
députés du Tiers-État
A.
Le discours de Louis XVI visant à réaffirmer son autorité
Dans son discours prononcé lors de la séance royale du 23 juin
1789, Louis XVI cherche à réaffirmer son autorité en invoquant son
engagement envers le bien-être de ses sujets.
Il déclare solennellement :
« Messieurs, je croyais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le
bien de mes peuples, lorsque j’avais pris la résolution de vous rassembler.
» À travers cette déclaration, le roi tente de présenter sa convocation des
États généraux comme un acte de dévouement envers la nation.
Cette
démarche vise à légitimer son autorité et à instaurer un sentiment de
confiance envers sa gouvernance.
Cette tentative de Louis XVI pour
maintenir le contrôle politique est ancrée dans un contexte de crise
économique, sociale et politique.
La France était alors confrontée à une
dette publique écrasante et à des troubles sociaux croissants, alimentés
par des décennies de mauvaise gestion financière et une structure sociale
injuste.
Le roi, conscient des tensions grandissantes au sein de la société
française, cherche à rétablir son autorité en proposant des réformes
financières et en invitant les députés à collaborer dans l'intérêt général.
En réponse au discours royal, certains députés du Tiers-État ont exprimé
leurs doutes quant à la sincérité des intentions du roi.
Ils déclarent : « Je
veux le croire, et j’aime à le penser, les Français ne sont pas changés.
»
Cette réaction témoigne du scepticisme des députés quant aux véritables
motivations du roi et à sa capacité à répondre efficacement aux défis
auxquels était confrontée la nation.
Ces réactions des députés du TiersÉtat reflètent les profondes divisions politiques et sociales qui
caractérisaient la France à l'aube de la Révolution.
Malgré les tentatives de Louis XVI pour réaffirmer son autorité et
pour apaiser les tensions, les désaccords persistants entre la monarchie et
les députés du Tiers-État ont finalement conduit à une remise en question
de l'ordre établi et au déclenchement de la Révolution française.
B.
La formation de l'Assemblée nationale constituante par les
députés du Tiers-État
Dans le contexte politique et social tumultueux de la France du
XVIIIe siècle, les députés du Tiers-État ont pris une décision historique en
formant l'Assemblée nationale constituante.
Cette décision a été fortement
influencée par les actions du roi Louis XVI, qui avait précédemment
déclaré nulles les délibérations prises par les députés du Tiers-État le 17
juin de la même année, les jugeant illégales et inconstitutionnelles.
Cette
proclamation royale, comme l'exprime le roi lui-même, consistait à
déclarer : « Le Roi a déclaré nulles les délibérations prises par les députés
de l’ordre du tiers-état, le 17 de ce mois, ainsi que celles qui auraient pu
s’ensuivre, comme illégales et inconstitutionnelles.
» Face à cette
déclaration royale perçue comme une tentative de museler leurs
revendications, les députés du Tiers-État ont été motivés à agir de
manière décisive pour défendre leurs droits et poursuivre leurs aspirations
politiques.
Ils ont ainsi exprimé leur refus de se soumettre à l'autorité
monarchique sans représailles.
Cette action des députés du Tiers-État a
eu des conséquences immédiates majeures sur la scène politique
française.
En réponse, le roi Louis XVI a émis un....
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