Tchéka

« 1 / 2 Tcheka 1 Tcheka, motcompose desinitiates russes de a Tchrezvytchainaya Komisia (Commission extraordi- naire) designe Ia premiere police politique instauree par le pouvolr sovietique. Elleest directement issuedu Comite militaire revolutionnaire du Soviet de Petrograd. Au moment de la dissolution du Comite par le 11° Congres des Soviets (7 decembre 1917), !'existence de Ia commis- sion est maintenue sur proposition de Lenine.

Le premier chef de la Tcheka est Felix Dzerjinsid, revolutionnaire polonais rallie a is revolution d'Octobre. 2 La Tcheka est un appareli de securite et de repres- sion, dont la a dictature du proletariat ,est amenee se servir dans son combat contra la bourgeoisie russe et les offensives etrangeres.

Elles'attache egalement depister et a reprimer les activites des partis menchevik et socialists revolutionnaire comme celles des deviation- nistes au sein du parti bolchavik.

Son importance s'accroit au cours de la guerre civile.

En septembre 1918, une deci- sion officielle l'autorise a proceder a des perquisitions, arrestations, executions sans en Meier aux tribunaux revolutionnaires, ce qui, en reality, ne fait qu'officialiser une pratique deja etablie. 3 A la fin de 1918 et au cours de 1919, Ia lutte du pouvoir sovietique pour sa survie prend la forme de la a terreur revolutionnaire a,dont la Tcheka, appareil quasi autonome, dote de ses propres forces armees, est !Instrument d'execution.

Des 1919, elle depasse d'ailleurs frequemment le rale qui lui est assigne, en frappant non seulement des actes consideres comme contre-revolu- tionnaires, mais aussi de simples manifestations de mecon- tentement ou de critique, et cela contrairement a Ia ligne politique officielle du parti.Cependant, les differentes decisions adoptees par le perti bolchevik comme aussi par les congres des Soviets, tendant a limiter les activites de la Tcheka, ne sont que rarement respectees.

II en est alnal en particulier de is resolution du Vie congres des Tchéka 1 Tchéka, mot composé des initiales russes de « Tchrézvytchaïnaya Komisia » (Commission extraordi­ naire) désigne la première police politique instaurée par le pouvoir soviétique. Elle est directement issue du Comité militaire révolutionnaire du Soviet de Pétrograd.

Au moment de la dissolution du Comité par le IIe Congrès des Soviets (7 décembre 1917), l'existence de la commis­ sion est maintenue sur proposition de Lénine.

Le premier chef de la Tchéka est Félix Dzerjinski, révolutionnaire polonais rallié à la révolution d'Octobre.

2 La Tchéka est un appareil de sécurité et de répres­ sion, dont la « dictature du prolétariat » est amenée à se servir dans son combat contre la bourgeoisie russe et les offensives étrangères. Elle s'attache également à dépister et à réprimer les activités des partis menchevik et socialiste révolutionnaire comme celles des déviation­ nistes au sein du parti bolchevik.

Son importance s'accroît au cours de la guerre civile.

En septembre 1918, une déci­ sion officielle l'autorise à procéder à des perquisitions, arrestations, exécutions sans en référer aux tribunaux révolutionnaires, ce qui, en réalité, ne fait qu'officialiser une pratique déjà établie.

3 A la fin de 1918 et au cours de 1919, la lutte du pouvoir soviétique pour sa survie prend la forme de la « terreur révolutionnaire », dont la Tchéka, appareil quasi autonome, doté de ses propres forces armées, est l'instrument d'exécution.

Dès 1919, elle dépasse d'ailleurs fréquemment le rôle qui lui est assigné, en frappant non seulement des actes considérés comme contre-révolu­ tionnaires, mais aussi de simples manifestations de mécon­ tentement ou de critique, et cela contrairement à la ligne politique officielle du parti. Cependant, les différentes décisions adoptées par 1e parti bolchevik comme aussi par les congrès des Soviets, tendant à limiter les activités de la Tchéka, ne sont que rarement respectées.

Il en est ainsi en particulier de la résolution du VIe congrès des 2 / 2. »