Tchang Kaï-chek (Chiang Kai-shek)
Publié le 29/08/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Tchang Kaï-chek (Chiang Kai-shek). Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographies.
Général et homme politique chinois. Il fit ses études militaires au Japon (1907/11) et adhéra aux idées de Sun Yat-sen, dont il devint un des lieutenants. Après un stage de quatre mois en URSS, il fut mis à la tête de l'Académie militaire de Whampoa (Houang-p'ou, près de Canton), fondée par Sun sur le modèle soviétique. Après la mort du fondateur du Kouo-min-tang, il joua un rôle croissant dans le parti, tout en maintenant la collaboration avec le PC chinois. Il s'assura du contrôle de l'ensemble de la Chine du Sud et installa la capitale de son gouvernement à Nankin. Mais, à la fin de 1927, il rompit avec le PC, écrasant les communistes à Han-k'eou, puis à Canton. L'année suivante, il parvint à étendre son pouvoir sur la Chine du Nord, et réalisa donc l'unification de l'ensemble du pays. Devenu président de la République (oct. 1928), il s'engagea dans l'œuvre de reconstruction du pays. Comme l'avait voulu Sun Yat-sen, il s'employa à moderniser la Chine, mais sans rompre avec le passé. Toutefois, de plus en plus lié aux milieux financiers et aux intérêts terriens, le Kouo-min-tang ne s'attaquait guère aux racines des difficultés de la Chine (énormes inégalités sociales, immense misère paysanne, dramatique dans la Chine du Sud). Les communistes s'étant regroupés dans certaines provinces méridionales, Tchang entreprit de les réduire et les força à se replier dans le Chen-si : ce fut la « Longue Marche » (v.), 1934/35. La lutte menée contre les communistes était contestée par un nombre croissant de Chinois, depuis que le Japon, en 1931, s'était emparé de la Mandchourie, transformée en fait en une colonie nippone. En 1936, Tchang fut contraint d'accepter une trêve avec les communistes ; mais celle-ci venait trop tard, car déjà le Japon forçait Tchang à se réfugier dans le sud-ouest de la Chine et à faire de Tchong-k'ing sa capitale. Durant la Seconde Guerre mondiale, Tchang continua la lutte, soutenu par les Anglais et les Américains. L'appui des deux puissances fit même reconnaître la Chine comme un des « Quatre Grands ». Pourtant, la contribution de la Chine nationaliste à la victoire des Alliés fut mince. Les vices du régime s'étaient aggravés au cours de la guerre. Mais une aide américaine énergique accordée au lendemain de la capitulation japonaise permit à Tchang de rétablir son autorité, au moins nominale, sur l'ensemble du territoire. La trêve avec les communistes, maintenue vaille que vaille depuis 1937, fut rompue définitivement en 1947. Les communistes s'emparaient rapidement de la Chine du Nord, entraient à Nankin au début de 1949, et à la fin de l'année, Tchang et 2 millions de Chinois continentaux devaient se réfugier à Taiwan sous la protection de la VIIe flotte américaine. Mal accueilli par les Taiwanais, il dut au déclenchement de la guerre de Corée la survie de la république de Chine à Taiwan et mit alors en place un régime dictatorial. Il mourut en 1975, laissant le pouvoir à son fils, Tchang Ching-kuo.
«
Tchang Kaï-chek (Chiang Kai-shek)
Maréchal et homme d'Etat chinois
* 31.10.1887, Fenghua
+ 5.4.1975, Taipeh
Après des études militaires à Tokyo, il participe, aux côtés de Sun Yat-sen,
partisan d'une Chine moderne et unifiée, à la lutte qui mène à la chute de la
dynastie des Qing et à la proclamation de la République en 1912.
À la mort de
Sun Yat-sen en 1925, il prend la tête du Kuo-min-tang, parti nationaliste
chinois fondé par son compagnon d'armes, puis part à la conquête du pouvoir.
Ainsi, de 1926 à 1928, il lance le projet d'expédition vers les provinces du
nord, alors entre les mains de militaires locaux, n'hésitant pas à massacrer les
alliés communistes qui lui ouvrent la ville de Shanghai, avant de former son
propre gouvernement nationaliste à Nankin et de s'emparer de Pékin.
Suivent dix
années d'un régime au parti unique et centralisé, soutenu par l'Occident.
Mais
l'annexion de la Mandchourie par le Japon en 1932 et la lutte constante contre
le parti communiste (la Longue Marche, 1934-1935) commencent à déstabiliser son
gouvernement.
Au début de la guerre contre le Japon en 1937, Tchang Kaï-chek est
contraint de faire front commun avec Mao Zedong pour refouler les forces
impérialistes japonaises, mais parvient finalement à la victoire avec l'appui
des Américains en 1945.
La guerre civile entre nationalistes et communistes
ayant ensuite repris, Tchang Kaï-chek doit se replier sur Taiwan en 1949, date à
laquelle est proclamée la République populaire de Chine.
Celui qui se prétend
l'unique représentant légal de la Chine depuis son élection à la présidence en
1948, est alors, de 1950 jusqu'à sa mort, le président de la "République de
Chine", limitée à Taiwan.
Grâce au soutien des États-Unis, avec lesquels il
signe en 1955 un traité qui le place dans la zone américaine, il réussit
provisoirement à faire de la "Chine nationaliste" la deuxième puissance
économique d'Asie après le Japon.
Mais le rapprochement entre les États-Unis et
la République populaire de Chine en 1971 ne fait qu'aggraver son isolement
politique..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tchang Kai-chek1886-1973La carrière politique de Tchang Kai-chek, qui a reçu une formation militaire au Japonavant 1911, commence avec l'introduction de la République et se poursuit dans le sillagede Sun Yat-sen, au sein du Guomindang dont il devient le chef après la mort de Sun.
- Tchang Kai-chek
- Une de ces affirmations concernant Tchang Kaï-cheket Sun Yat-sen est correcte; laquelle:A.
- Chang Kai-Chek
- Chou En-lai Originaire de la province de Chiang-su, Chou En-lai naquit dans unefamille de lettrés et fit sa scolarité à Tianjin et Tokyo.