Taylorisme et Fordisme

En plus de ne pas réellement remettre en cause il n’a pas contribué à faire disparaître le taylorisme. Au contraire, le modèle s’est étendu jusqu’à toucher le tertiaire. La restauration est l’exemple le plus concret dans la mesure où les moindres opérations sont minutieusement définies et où chaque zone est contrôlée par un manager. On cherche à atteindre le « zéro défauts « ce qui explique que la spécification des tâches à accomplir soit encore plus précise qu’auparavant. Une division très nette est également établie entre ceux qui conçoivent les produits ou « manage « la vente et les simples vendeurs ou employés qui exécutent les ordres et dont ont attend aucune réflexion mais juste une image heureuse et polie pour représenter la marque ou l’organisation. Mais il faut aussi réaliser que le salaire à la pièce mis en place par Frederick Winslow Taylor pour inciter les ouvriers à travailler plus et toujours plus vite est toujours présent encore une fois dans le tertiaire. En effet les femmes de chambres, par exemple, sont payées à la chambre comme les vendeurs à domicile le sont selon leur nombre de ventes. Pour finir il n’a pas n’ont plus disparu des industries dans la mesure où l’on rencontre toujours le travail à la chaine dans certaines usines et la standardisation de l’appareil productif est toujours présente car une partie importante du produit est réalisée suivant les mêmes principes que l’organisation fordiste du travail. Les entreprises s’arrangent alors en fin de cycle de production pour que les différences soient apportées.