Tarn (81).
Publié le 08/12/2021
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Tarn (81). département du sud-ouest de la France, dans la
Région Midi-Pyrénées. Depuis sa création s'y opposent assez
nettement deux ensembles qui s'organisent autour de Castres et
d'Albi. D'abord fixé à Castres, le chef-lieu fut établi à Albi en 1797.
Le cadre physique et humain.
Le Tarn regroupe des pays appartenant à deux ensembles naturels, un massif ancien et un
bassin sédimentaire, dont le contact n'est vraiment marqué dans la topographie qu'au sudest. Dans la partie orientale du département, les terrains anciens du Massif central donnent
des paysages variés. Plus vigoureusement soulevés au sud-est, ils ont des allures de
moyenne montagne dépassant 1 000 m (Montagne Noire, monts de Lacaune), alors qu'ils
forment ailleurs de hauts plateaux, dépassant rarement 800 m vers le nord-est et
fortement entaillés par les rivières. Ces terres, autrefois vouées à la culture du seigle
(Ségala), contrastent avec les terroirs plus occidentaux des plaines alluviales
accompagnant les rivières (Tarn, Agout), et des collines molassiques du Bassin aquitain.
Vers le nord-ouest, autour d'un noyau de terrains anciens portant la forêt domaniale de la
Grésigne, le calcaire l'emporte sur l'argile et donne des plateaux disséqués qui annoncent
les causses du Quercy et qui forment les causses de Cordes et de Vaour. Ces régions sont
affectées par l'exode rural, dont profite surtout Toulouse.
La vie économique.
L'agriculture tarnaise utilise au mieux la diversité des conditions naturelles. Sur les hautes
terres du sud-est, une part croissante des superficies est vouée aux bois, alors que dans le
Ségala les herbages l'emportent aujourd'hui. L'élevage domine, avec des bovins plus
nombreux au nord, une spécialisation ovine plus affirmée vers l'est. Dans les collines et les
vallées de l'ouest, la polyculture céréalière est de règle, très orientée vers la production de
grains dans le Lauraguais, associée à l'élevage ailleurs. Autour de Gaillac, la vigne y occupe
une place plus grande, les vins de consommation courante bénéficiant du succès d'une
petite partie de la production classée AOC.
À la différence de la plupart des départements du Sud-Ouest français, le Tarn connaît
une vie industrielle active et diversifiée. Le charbon de Carmaux y fut longtemps un atout,
mais l'exploitation de fond a d'abord dû être arrêtée, avant que ne cesse la production à
ciel ouvert, en 1997. Tout le bassin industriel d'Albi-Carmaux vit depuis la fin des années
soixante à l'heure des reconversions et des adaptations, qui s'avèrent difficiles pour ses
industries anciennes (verrerie, métallurgie...). Les activités tertiaires sont désormais le
moteur de la croissance urbaine, autour du chef-lieu, qui tente de résister à la concurrence
de Toulouse en fixant des établissements nouveaux (antennes universitaires...).
Dans le sud-est du département, la vie industrielle est fondée sur trois secteurs en
partie complémentaires : textile (Castres), délainage (Mazamet) et mégisserie (Mazamet,
Graulhet). Trois secteurs qu'animaient un grand nombre de petits établissements vivant
d'une main-d'oeuvre abondante, fortement enracinée dans le monde rural. Les effectifs
sont aujourd'hui fortement réduits, mais le relais est en partie assuré par de nouvelles
activités (laboratoires pharmaceutiques), qui permettent à la nébuleuse urbaine autour de
Castres et de Mazamet de conserver une forte originalité dans le département, de même
que par celles qui sont liées au tourisme.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Albi - la cathédrale Sainte-Cécile, page 120, volume 1
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Albi
Carmaux
Castres
Lacaune (monts de)
M azamet
Midi-Pyrénées
Sidobre
Tarn
Les médias
Tarn (81) - carte physique
Tarn (81) - tableau en bref
France - carte des départements et des Régions
Les livres
Tarn (81) - la porte des Ormeaux, à Cordes, page 5043, volume 9
Tarn (81). département du sud-ouest de la France, dans la
Région Midi-Pyrénées. Depuis sa création s'y opposent assez
nettement deux ensembles qui s'organisent autour de Castres et
d'Albi. D'abord fixé à Castres, le chef-lieu fut établi à Albi en 1797.
Le cadre physique et humain.
Le Tarn regroupe des pays appartenant à deux ensembles naturels, un massif ancien et un
bassin sédimentaire, dont le contact n'est vraiment marqué dans la topographie qu'au sudest. Dans la partie orientale du département, les terrains anciens du Massif central donnent
des paysages variés. Plus vigoureusement soulevés au sud-est, ils ont des allures de
moyenne montagne dépassant 1 000 m (Montagne Noire, monts de Lacaune), alors qu'ils
forment ailleurs de hauts plateaux, dépassant rarement 800 m vers le nord-est et
fortement entaillés par les rivières. Ces terres, autrefois vouées à la culture du seigle
(Ségala), contrastent avec les terroirs plus occidentaux des plaines alluviales
accompagnant les rivières (Tarn, Agout), et des collines molassiques du Bassin aquitain.
Vers le nord-ouest, autour d'un noyau de terrains anciens portant la forêt domaniale de la
Grésigne, le calcaire l'emporte sur l'argile et donne des plateaux disséqués qui annoncent
les causses du Quercy et qui forment les causses de Cordes et de Vaour. Ces régions sont
affectées par l'exode rural, dont profite surtout Toulouse.
La vie économique.
L'agriculture tarnaise utilise au mieux la diversité des conditions naturelles. Sur les hautes
terres du sud-est, une part croissante des superficies est vouée aux bois, alors que dans le
Ségala les herbages l'emportent aujourd'hui. L'élevage domine, avec des bovins plus
nombreux au nord, une spécialisation ovine plus affirmée vers l'est. Dans les collines et les
vallées de l'ouest, la polyculture céréalière est de règle, très orientée vers la production de
grains dans le Lauraguais, associée à l'élevage ailleurs. Autour de Gaillac, la vigne y occupe
une place plus grande, les vins de consommation courante bénéficiant du succès d'une
petite partie de la production classée AOC.
À la différence de la plupart des départements du Sud-Ouest français, le Tarn connaît
une vie industrielle active et diversifiée. Le charbon de Carmaux y fut longtemps un atout,
mais l'exploitation de fond a d'abord dû être arrêtée, avant que ne cesse la production à
ciel ouvert, en 1997. Tout le bassin industriel d'Albi-Carmaux vit depuis la fin des années
soixante à l'heure des reconversions et des adaptations, qui s'avèrent difficiles pour ses
industries anciennes (verrerie, métallurgie...). Les activités tertiaires sont désormais le
moteur de la croissance urbaine, autour du chef-lieu, qui tente de résister à la concurrence
de Toulouse en fixant des établissements nouveaux (antennes universitaires...).
Dans le sud-est du département, la vie industrielle est fondée sur trois secteurs en
partie complémentaires : textile (Castres), délainage (Mazamet) et mégisserie (Mazamet,
Graulhet). Trois secteurs qu'animaient un grand nombre de petits établissements vivant
d'une main-d'oeuvre abondante, fortement enracinée dans le monde rural. Les effectifs
sont aujourd'hui fortement réduits, mais le relais est en partie assuré par de nouvelles
activités (laboratoires pharmaceutiques), qui permettent à la nébuleuse urbaine autour de
Castres et de Mazamet de conserver une forte originalité dans le département, de même
que par celles qui sont liées au tourisme.
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Les livres
Albi - la cathédrale Sainte-Cécile, page 120, volume 1
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Les corrélats
Albi
Carmaux
Castres
Lacaune (monts de)
M azamet
Midi-Pyrénées
Sidobre
Tarn
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Tarn (81) - la porte des Ormeaux, à Cordes, page 5043, volume 9
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- Renée Vivien1877-1909Issue de parents anglo-américains, née aux Etats-Unis, élevée à Londres, écrivain de languefrançaise, Pauline Tarn de son vrai nom fit partie du Paris littéraire et mondain de la fin dusiècle.