Tanzanie (2004-2005): Bilan honorable
Publié le 27/09/2020
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Tanzanie (2004-2005): Bilan honorable
L’année 2005 a été dominée par la préparation des élections présidentielle et
législatives d’octobre et par la succession du président Benjamin Mkapa qui,
conformément à la Constitution, s’est retiré après deux mandats de cinq ans.
Le
parti au pouvoir, le Chama Cha Mapinduzi (CCM, Parti de la révolution), qui
domine la vie politique depuis l'indépendance, a investi, à une très forte
majorité, le populaire ministre des Affaires étrangères, Jakaya Kikwete, qui
s'annonçait comme le favori pour succéder à B.
Mkapa.
La compétition s’annonçait
plus rude dans l’archipel semi-autonome de Zanzibar, où la situation s’était
tendue à l’approche des élections.
Le Muafaka, accord politique signé en octobre
2001 entre le CCM et le principal parti d’opposition à Zanzibar (Front civique
uni - CUF) a été globalement appliqué : une commission électorale indépendante
et un processus contrôlé d’enregistrement des électeurs ont été institués.
Le
candidat du CUF, Seif Shariff Hamad, qui se présentait pour la troisième fois à
la présidence de l'archipel, a toutefois dénoncé des irrégularités dans le
processus et semblait refuser d'envisager la défaite.
La croissance économique, qui, depuis 1995, était forte sans être
exceptionnelle, a atteint 6,3 % en 2004.
L’économie reste dominée par
l’agriculture (45 % du PIB), mais elle s’est diversifiée avec l’expansion des
secteurs minier (3 %) et surtout touristique (16 %).
Dans cet ancien pays
socialiste, le poids de la bureaucratie reste le principal obstacle au
développement et la lutte contre la corruption, grande ambition du président
Mkapa, n’a pas donné tous les résultats escomptés.
Sur le plan de la politique extérieure, la Tanzanie suit toujours avec
inquiétude la situation dans la région voisine des Grands Lacs – Dar-es-Salaam a
accueilli en novembre 2004 le « sommet » inaugural de la conférence sur les
Grands Lacs – et a continué de jouer un rôle actif dans la résolution de la
crise au Burundi, en soutien au facilitateur sud-africain.
B.
Mkapa a ainsi
rencontré, le 25 avril 2005, Agathon Rwasa, le chef des Burundais des Forces
nationales de libération (FNL), la seule faction à ne pas avoir intégré le
processus de paix.
La pacification de la région des Grands Lacs permettrait le
retour des quelque 500 000 réfugiés congolais et burundais présents dans l’ouest
de la Tanzanie.
Le président Mkapa a également joué un rôle moteur au sein de la Communauté
est-africaine (EAC).
L’EAC, qui unit le Kénya, la Tanzanie et l’Ouganda, a connu
en octobre 2004 une avancée importante avec la signature d’un accord d’union
douanière entré en vigueur le 1er janvier 2005.
B.
Mkapa, qui bénéficiait d’une bonne image au sein de la communauté
internationale, a par ailleurs été choisi pour être l’un des deux leaders
africains à faire partie de la commission Blair pour l’Afrique et a participé au
« sommet » du G-8 (Groupe des pays les plus industrialisés) à Gleneagles
(Écosse) en juillet 2005..
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