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TALLEYRAND

Publié le 16/05/2020

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« Un accident qui le rend boiteux l'amène, quoiqu'il n'ait aucune vocation, à devoir entrer, grâce à sa naissance, dans l'Eglise, faute de pouvoir être le soldatqu'il aurait dû être.

Evêque d'Autun en 1788, il est député du clergé aux Etats généraux de 1789.

Acquis aux idées nouvelles, il fait voter la nationalisationdes biens du clergé.

C'est lui qui célèbre la messe lors de la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, au Champ-de-Mars.

Etre à la tête du clergéconstitutionnel lui vaut d'être excommunié par le pape.

Dès janvier 1791, il fait le choix d'une vie laïque.

L'Assemblée législative le dépêche à Londres poury obtenir la neutralité de l'Angleterre.

La découverte de documents compromettants dans l'Armoire de fer, ouverte après le 10 août 1792, lui vaut d'êtreconsidéré comme émigré en France.

Lorsqu'il est expulsé par les Anglais, il part pour les Etats-Unis.

Moins d'un an après son retour en France, en septembre1796, il obtient les Relations extérieures le 16 juillet 1797.

C'est lui qui conçoit l'expédition d'Egypte avec Bonaparte.

Il conserve son portefeuille après lecoup d'Etat du 18 brumaire.

Il ne cessera pas d'être ministre des Relations extérieures du 22 novembre 1799 au 9 août 1807.

A ce titre, il négocie la paix deLunéville, d'Amiens, les traités de Presbourg et de Tilsit.

Grand chambellan de l'Empire dès 1804, il est fait prince de Bénévent en 1806.

Ecarté par NapoléonIer pour avoir joué double jeu avec le tsar, lors de l'entrevue d'Erfurt, il est disgracié par l'empereur (1808).

En 1814, il est chef du gouvernement provisoire.Il fait voter par le Sénat et le corps législatif la déchéance de Napoléon Ier et convainc le tsar Alexandre Ier de remettre Louis XVIII sur le trône de France.Celui-ci le mandate pour représenter la France et y défendre ses intérêts au congrès de Vienne.

La “ Chambre introuvable ” l'écarte du pouvoir.

Il neretrouve une place, celle d'ambassadeur à Londres, que sous le règne de Louis Philippe Ier. Une caricature de la Restauration montre l'homme aux six têtes «brandissant d'une main la crosse épiscopale, de l'autre une girouette tournant à tousvents».

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (né à P aris le 13 février 1754) a en effet successivement servi tous les régimes.

P ied-bot par accident, ilest entré sans vocation au séminaire, a reçu à 25 ans l'ordination.

Nommé évêque d'A utun en 1788, élu peu après aux états généraux, ce grand seigneurcomprend l'intérêt d'adopter les idées nouvelles: il officie au Champ-de-Mars avec sa crosse et sa mitre le 14 juillet 1790 et accepte de consacrer lesévêques constitutionnels.

Mais les événements l'inquiètent.

Ayant jeté son froc aux orties, il se fait donner une mission en A ngleterre (mars 1792), d'où ilpassera en Amérique.Rentré en France en 1796, il est nommé ministre des Relations extérieures et en profite pour se constituer une énorme fortune.

Il encourage alorsBonaparte dans ses projets d'expédition en Egypte.

Evincé de son poste en juillet 1799, il contribue au coup d'Etat de Brumaire et retrouve son portefeuille.Il participe alors à toutes les négociations du C onsulat.

Rendu à la condition laïque, il épouse une ravissante sotte, Mme Grand (sa «belle d'Inde»).

C 'est luiqui signale à Bonaparte la présence du duc d'Enghien près du Rhin (ce qu'il niera ultérieurement).

Le P remier consul sait reconnaître les services rendus.L'Empire proclamé, Talleyrand devient grand chambellan et prince de Bénévent.

Safidélité au régime durera autant que l'ère des succès.

A yant dû rendre son portefeuille en 1807, il reçoit le titre de vice-grand électeur, mais lors del'entrevue d'Erfurt, il encourage en secret le tsar à résister à Napoléon.

T oujours avide d'argent, il vend des renseignements aux ennemis de l'Empereur: desmillions tombent ainsi dans son escarcelle bla-sonnée.L'ère des grandes défaites arrivée, le prince devient chef du gouvernement provisoire (1er avril 1814) et fait proclamer la déchéance de Napoléon.

Devenuministre des Affaires étrangères, il va représenter Louis XV III au congrès de Vienne.

Après les C ent-Jours, il est chargé de former le ministère, mais lahaine que lui portent les ultras le force à donner sa démission (23 septembre 1815).

Il continue à siéger à la C hambre des pairs, dans l'opposition libérale.En 1830, il pousse le duc d*Orléans à ceindre la couronne.

Nommé ambassadeur à Londres, il réussit à créer un climat d'amitié entre les deux pays.Revenu en France, il vit tantôt à V alençay, tantôt à Rochecotte, chez sa nièce, la duchesse de Dino, et meurt à P aris le 17 mai 1838, après s'être réconciliéavec l'Eglise.Un accident qui le rend boiteux l'amène, quoiqu'il n'ait aucune vocation, à devoir entrer, grâce à sa naissance, dans l'Eglise, faute de pouvoir être le soldatqu'il aurait dû être.

Evêque d'Autun en 1788, il est député du clergé aux Etats généraux de 1789.

A cquis aux idées nouvelles, il fait voter la nationalisationdes biens du clergé.

C 'est lui qui célèbre la messe lors de la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, au Champ-de-M ars.

Etre à la tête du clergéconstitutionnel lui vaut d'être excommunié par le pape.

Dès janvier 1791, il fait le choix d'une vie laïque.

L'A ssemblée législative le dépêche à Londres poury obtenir la neutralité de l'Angleterre.

La découverte de documents compromettants dans l'A rmoire de fer, ouverte après le 10 août 1792, lui vaut d'êtreconsidéré comme émigré en France.

Lorsqu'il est expulsé par les Anglais, il part pour les Etats-Unis.

M oins d'un an après son retour en France, enseptembre 1796, il obtient les Relations extérieures le 16 juillet 1797.

C'est lui qui conçoit l'expédition d'Egypte avec Bonaparte.

Il conserve sonportefeuille après le coup d'Etat du 18-Brumaire.

Il ne cessera pas d'être ministre des Relations extérieures du 22 novembre 1799 au 9 août 1807.

A cetitre, il négocie la paix de Lunéville, d'Amiens, les traités de Presbourg et de Tilsit.

Grand chambellan de l'Empire dès 1804, il est fait prince de Bénévent en1806.

Ecarté par Napoléon Ier pour avoir joué double jeu avec le tsar, lors de l'entrevue d'Erfurt, il est disgracié par l'empereur (1808).

En 1814, il est chefdu gouvernement provisoire.

Il fait voter par le Sénat et le corps législatif la déchéance de Napoléon Ier et convainc le tsar A lexandre Ier de remettre LouisXVIII sur le trône de France.

C elui-ci le mandate pour représenter la France et y défendre ses intérêts au congrès de V ienne.

La « Chambre introuvable »l'écarte du pouvoir.

Il ne retrouve une place, celle d'ambassadeur à Londres, que sous le règne de Louis Philippe Ier.Talleyrand, Charles-Maurice de (prince de Talleyrand-Périgord, 1754-1838) Homme politique français. L'ascension d'un intrigantAbandonnant ses espoirs de carrière militaire après un accident qui le laisse boiteux, Talleyrand s'oriente vers la prêtrise.

Il devient prêtre à 25 ans etévêque d'Autun en 1789.

Sympathisant des idées révolutionnaires, il siège aux Etats généraux dans les rangs du clergé et se déclare partisan de lanationalisation des possessions des ecclésiastiques.

Il commence alors à s'éloigner de l'Eglise avec laquelle il rompt définitivement en 1791 lorsqu'ilapprouve la Constitution civile du clergé.

Il est excommunié mais célèbre tout de même la messe au Champ-de-Mars, lors de la fête de la Fédération,pendant laquelle il fait prêter serment aux prêtres et sacre les premiers évêques constitutionnels. Le diplomateEnvoyé à Londres en 1792, il manoeuvre afin d'obtenir la neutralité anglaise.

De retour en France, il est accusé de parlementer avec les royalistes et doitfuir, en 1794, en A ngleterre puis aux Etats-Unis.

Il rentre en France en 1796, son nom est rayé de la liste des émigrés et il devient ministre des Relationsextérieures. L'agent de l'EmpireIl complote alors avec Bonaparte qu'il soutient lors de son coup d'Etat et parvient à conserver son poste sous le C onsulat et l'Empire.Il aide à la rédaction du Concordat de 1801 et commence à accumuler les titres et les richesses.

Grand chambellan en 1804, il est nommé prince deBénévent en 1806 puis V ice-Grand Electeur l'année suivante.

C ependant, il s'oppose à Napoléon Ier sur des questions de politique étrangère.

En 1809, iltombe en disgrâce, accusé d'avoir comploté avec l'ennemi contre l'Empire.

T out en restant membre du Conseil impérial, il renseigne secrètement Russes etAutrichiens. La RestaurationEn partie responsable de la chute de Napoléon dont il a voté la déchéance, T alleyrand devient chef du gouvernement provisoire en 1814.

Il joue alors unrôle essentiel au congrès de Vienne et travaille au retour des Bourbons sur le trône.

A nouveau chef du gouvernement en juillet 1815, il passe bientôt dansl'opposition libérale, face aux ultraroyalistes qui l'obligent à démissionner.

Effacé de la vie politique, il réapparaît au moment de la révolution de juillet et, parla suite, devient à nouveau ambassadeur de Louis-Philippe à Londres de 1830 à 1834. Un habile manipulateurSurnommé "le diable boiteux", il est un remarquable politique, diplomate sans aucun scrupule, prêt à toutes les compromissions et les corruptions pourparvenir à ses fins.

Il laisse à sa mort la plus grande fortune de France.

A la fin de sa vie, il rédige ses Mémoires, qui seront publiés en 1891.. »

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