Taïwan (2002-2003): Bras de fer avec Pékin
Publié le 27/09/2020
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Taïwan (2002-2003): Bras de fer avec Pékin
Les liens économiques et commerciaux de plus en plus étroits entre Taïwan et la
République populaire de Chine n'ont pas aidé à relancer le dialogue politique.
Dans un geste perçu comme une provocation, le président Chen Shui-bian a
proposé, en août 2002, l'idée d'un référendum permettant à la population de se
prononcer sur l'avenir de Taïwan en optant pour l'indépendance ou la
réunification avec la Chine.
Il a affirmé que cette consultation représentait un
droit fondamental, avertissant qu'il y avait «un pays de chaque côté» du détroit
de Taïwan.
Les autorités de Pékin ont très vivement réagi, affirmant qu'une
telle initiative mènerait les insulaires au «désastre».
Après de nombreuses
critiques émanant des milieux politiques et de la presse et une chute de la
Bourse, le président Chen Shui-bian a fait marche arrière.
Sur le plan de l'équilibre militaire, les États-Unis ont obligé Israël à cesser
ses ventes d'armes de haute technologie à la Chine pour ne pas porter atteinte à
la sécurité de Taïwan.
Le gouvernement de Taipei s'est aussi souvent plaint de
la menace des quelque 400 missiles des forces armées chinoises dirigés contre
l'île.
En politique intérieure, dans le contexte d'importantes manifestations de plus
de 100 000 agriculteurs et pêcheurs dans les rues de Taipei, le ministre des
Finances Lee Yung-san a remis sa démission le 22 novembre 2002.
De puissants
groupes de pression ont défendu l'octroi de prêts aux agriculteurs.
Son
successeur, le haut fonctionnaire Lin Chuan, aura été le quatrième titulaire de
ce poste en trente-deux mois.
Ce problème de prêts qui ne rapportent pas et une
réforme longtemps attendue des banques, continuant d'afficher une dégradation de
leurs bénéfices en 2002, avaient compliqué la tâche des précédents ministres des
Finances.
Occasion de mesurer la popularité du président Chen Shui-bian (DPP, Parti
progressiste pour la démocratie), les élections municipales du 7 décembre 2002
ont abouti à la large victoire de Ma Ying-jeou (KMT, Kuomintang) à la mairie de
Taipei (64 % des suffrages exprimés contre 36 %).
Le représentant du KMT avait
battu Chen Shui-bian aux municipales de 1998 et les deux adversaires devaient
s'affronter aux présidentielles de 2004.
À Kaohsiung, grande ville du Sud, Frank
Hsieh, candidat du DPP, a été de justesse reconduit dans ses fonctions (50 %
contre 47 % à son adversaire).
Lors des vacances du Nouvel An lunaire, des vols commerciaux ont, pour la
première fois depuis 1949, assuré la liaison entre l'île et le Continent.
Le 26
janvier 2003, un appareil de la China Airlines a ramené 243 passagers à Taipei,
surtout des hommes d'affaires installés dans la région de Shanghaï (300 000
Taïwanais y sont présents sur un total d'un million sur tout le Continent).
Quinze autres vols nolisés (charters) de transporteurs taïwanais ont été
autorisés jusqu'au 19 février.
Les autorités de Pékin ont continué à réclamer
des liaisons directes, sans escale à Hong Kong ni à Macao.
Sur le plan international, le bras de fer a continué entre les deux
gouvernements.
La petite république de Nauru (12 000 habitants) a rompu les
relations officielles avec la «République de Chine» le 21 juillet 2002, faisant.
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