Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik
La situation politique s'est stabilisée au Tadjikistan, dans le cadre des
accords de paix signés à Moscou en juin 1997, même si l'opposition islamique,
dirigée par Mollah Abdallah Nuri, n'a obtenu, dans le gouvernement comme au
Parlement, que des strapontins.
Le président Imamali Rahmanov s'est octroyé
l'essentiel des instruments de pouvoir.
Les élections présidentielle et
parlementaires, qui n'ont pas été reconnues par l'OSCE (Organisation de sécurité
et de coopération en Europe), ont vu la victoire du président et de sa
formation, le Parti démocratique du peuple, selon des scores dignes de l'époque
soviétique (97 % des suffrages à la présidentielle en novembre 1999).
Aux
élections législatives du 27 février 2000, le Parti démocratique du peuple a
obtenu 65 % des voix, les communistes 21 % et le Parti islamique 7,5 %.
Pourtant
l'opposition a continué de jouer le jeu.
Le "numéro deux" islamique Qazi Akbar
Touradjanzadé a même appelé à voter pour I.
Rahmanov, et a été exclu de
l'opposition.
En fait, celle-ci a semblé désormais jouer la carte d'un
nationalisme tadjik, très anti-ouzbek, mais aussi anti-taliban.
Elle est apparue
consciente que la coalition en place représentait la dernière chance de
conserver l'indépendance du Tadjikistan.
Le nouveau nationalisme tadjik,
consensuel, a été marqué par le soutien au commandant afghan d'origine tadjike
Ahmed Shah Massoud, et par la célébration du millénaire de l'Empire samanide en
septembre 1999, que l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation,
les sciences et la culture), cédant à la pression ouzbèke, a refusé de parrainer
(les Samanides avaient en effet pour capitale Samarcande - actuel Ouzbékistan).
Le désarmement des milices s'est effectué presque intégralement.
Si le pays a
connu des incidents armés, il dispose d'une scène politique plus ouverte que la
plupart de ses voisins, même si les affiliations politiques se font surtout sur
une base régionaliste.
L'économie a profité de cette stabilisation relative,
mais aussi d'une croissance de l'importance de l'économie parallèle où le trafic
de drogue joue un grand rôle..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Vanuatu (1999-2000)
- Turquie (1999-2000): Séisme meurtrier
- Turquie (1999-2000) Séisme meurtrier
- République tchèque (1999-2000): Éveil d'initiatives civiques
- Tanzanie (1999-2000): Manœuvres préélectorales