Syrie (1999-2000): L'accession au pouvoir de Bachar el-Assad
Publié le 27/09/2020
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Syrie (1999-2000): L'accession au pouvoir de Bachar el-Assad
La mort du président Hafez el-Assad le 10 juin 2000 aura permis l'accession au
pouvoir de son second fils, Bachar el-Assad, préparée depuis la mort de l'aîné
Bassel en 1994.
Bachar avait commencé de se faire connaître sur la scène
internationale par une série de visites dans les États de la péninsule Arabique
au cours de l'été 1999, avant d'être reçu à Paris par le président Jacques
Chirac le 7 novembre 1999.
Mais c'est principalement sur la scène intérieure que
sa marque s'est fait sentir.
Le 24 août 1999, il avait déjà évoqué, dans un
entretien à l'hebdomadaire al-Wassat le conflit entre la "jeune génération" et
l'"ancienne garde".
La mise à la retraite, fin janvier 2000, d'Ali Douba, chef
des services de renseignements de l'armée de terre, a illustré la mise à l'écart
de plusieurs officiers de haut rang au profit d'hommes réputés proches de lui.
Lors du remaniement ministériel intervenu le 13 mars 2000, le Premier ministre
Mahmoud el-Zuhbi, en fonction depuis 1987, a cédé la place à Moustapha Miro,
réputé pour son intégrité.
Si les principaux ministres de l'ancien gouvernement
ont été maintenus, trois proches de Bachar y ont fait leur entrée.
Destinés à
accélérer les réformes économiques et à moderniser le fonctionnement de l'État,
les thèmes de ce remaniement ont largement été attribués à Bachar.
En mai 2000,
la campagne de lutte contre la corruption, thème récurrent dans la presse depuis
1999, s'est accélérée de façon spectaculaire, touchant des membres de l'ancienne
équipe au pouvoir : inculpation de M.
el-Zuhbi (qui se suicide le 21 mai) et de
deux anciens ministres, fuite de Hikmat Chahabi, ancien chef d'État-Major de
l'armée (début juin).
Une succession préparée de longue date
La mort de H.
el-Assad aura donc précipité cette ascension orchestrée de longue
date.
La menace potentielle que représentait Rifaat, le frère d'Hafez, en exil
depuis sa tentative de coup d'État en 1983, avait suscité une intervention des
forces de police contre sa propriété de Lattaquié (nord-ouest de la Syrie) le 20
octobre 1999.
Celui-ci a cependant contesté la légitimité de son neveu dans la
succession dès le 12 juin.
L'amendement constitutionnel abaissant l'âge des
candidats à la présidence à 34 ans (âge de Bachar) a été voté par le Parlement
dès le 10 juin.
Le 11, Bachar était promu général et nommé commandant en chef
des armées.
Le IXe congrès du parti Baas, le parti hégémonique (17-20 juin
2000), l'a proclamé "dirigeant du Parti et du peuple" (secrétaire général du
parti) puis désigné comme unique candidat à la présidence, choix ratifié par le
Parlement le 27 juin.
Le processus de transition s'est achevé avec la tenue d'un
plébiscite présidentiel, le 10 juillet 2000, qui a fait de B.
el-Assad, avec
97,29 % des suffrages, le seizième président de la République arabe syrienne.
La reprise des négociations de paix avec Israël en décembre 1999 (rencontres de
Washington entre le Premier ministre israélien Ehud Barak et Farouk el-Charah,
ministre syrien des Affaires étrangères, puis négociations de Shepherdstown au
début janvier 2000) a achoppé sur la question centrale des frontières, la Syrie
exigeant comme préalable à toute négociation de paix la restitution de
l'intégralité du territoire du plateau du Golan jusqu'à la ligne du 4 juin 1967,
en conformité avec la résolution 442 de l'ONU.
Le blocage a été confirmé lors du
sommet de Genève du 26 mars 2000 entre Bill Clinton et H.
el-Assad.
Salué comme.
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