Syrie (1990-1991)
Publié le 27/09/2020
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Syrie (1990-1991)
La Syrie a été l'un des principaux bénéficiaires de la crise du Golfe, sur le
plan politique aussi bien qu'économique.
Dès l'invasion du Koweït, le 2 août
1990, le chef d'État syrien, le général Hafez el-Assad, se plaça dans le camp de
la coalition anti-irakienne.
Une vieille inimitié oppose les régimes de Damas et
Bagdad qui se réclament pourtant tous deux de l'idéologie baassiste.
L'opinion
publique syrienne, en particulier dans les milieux sunnites qui représentent les
trois quarts de la population, manifestant une certaine sympathie pour l'Irak,
le choix des autorités pouvait apparaître politiquement risqué, surtout si les
opérations militaires s'étaient prolongées.
Il n'en a rien été, et la Syrie a
acquis une respectabilité auprès des puissances occidentales, lesquelles
jusqu'alors portaient des jugements sévères sur le régime de Damas, notamment
sur la question du terrorisme international.
Les monarchies pétrolières du Golfe
récompensèrent la Syrie de son soutien à la coalition en lui versant un peu plus
de 2 milliards de dollars (principalement l'Arabie saoudite et le gouvernement
koweïtien en exil).
Profitant de la crise du Golfe et surtout de sa nouvelle respectabilité
diplomatique vis-à-vis des Occidentaux, la Syrie a pu aisément accroître sa
présence et son influence au Liban.
Dès le 13 octobre 1990, aux côtés des forces
gouvernementales libanaises, l'armée syrienne prenait le contrôle du réduit
chrétien de Beyrouth-Est du général Michel Aoun.
L'établissement d'une Pax
syriana au Liban avec l'aval des États-Unis aboutit à la signature, le 22 mai
1991, d'un traité de "fraternité, de coopération et de coordination" entre les
gouvernements de Damas et de Beyrouth, qui confirma et légalisa cette tutelle.
Le poids de la Syrie, dans le contexte diplomatique de l'après-guerre du Golfe,
n'a cessé de s'affirmer, surtout dans la perspective d'une conférence de paix
régionale.
C'est ainsi que le secrétaire d'État américain, James Baker, et le
ministre soviétique des Affaires étrangères, Alexandre Bessmertnykh, ont
effectué de nombreuses visites à Damas au printemps 1991.
L'acceptation syrienne
des propositions américaines, le 14 juillet, a ouvert la voie à des négociations
directes avec Israël.
Le rapprochement avec l'Égypte, amorcé fin 1989, a été
consolidé par la crise du Golfe.
Enfin, une reprise de dialogue a eu lieu en mai
1991 entre le gouvernement de Damas et l'OLP (Organisation de libération de la
Palestine), après une longue période de tension remontant à 1983.
Après des années difficiles, l'économie syrienne a connu en 1991 un redressement
incontestable, profitant de la hausse du prix du pétrole durant le second
semestre 1990, au moment où sa production pétrolière augmentait massivement.
La
production de gaz naturel a également augmenté.
La balance commerciale a été
excédentaire en 1990, pour la deuxième année consécutive.
Quant à la balance des
paiements, les aides financières directes des monarchies du Golfe (2 milliards
de dollars) ont largement compensé la diminution des transferts financiers des
travailleurs syriens présents dans les pays du Golfe..
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