synthèse de cours sur le temps
Publié le 11/02/2021
Extrait du document
«
Auté Maréva Philo: le temps
La croissance et le vieillissement des corps sont des marques évidentes du passage du temps
et de la succession des saisons, ce qui prouve que cela est naturel.
Et l’homme a conscience de cet
événement.
Le temps peut être définit avec deux aspects: physique et psychologique.
Le temps physique
démontre que le temps possède une certaine matérialité et qu’on peut le mesurer avec des unités
fixes.
A la fin de l’Antiquité, Saint Augustin affirme que si nous admettons que le temps est
l’ensemble du passé, de l’avenir et du présent, alors il est l’ensemble de ce qui n’est plus, de ce qui
n’est pas encore et ce qui passe sans cesse de l’un à l’autre.
Le temps n’est donc rien d’autre que ce
produit de ma mémoire (le passé), de mon imagination (le futur) et de mon attention (le présent).
Le temps psychologique correspond au temps vécu.
A,Bergson oppose au temps physique ce qu’il
nomme la durée.
Le temps psychologique est une réalité subjective, il diffère d’un individu à l’autre
mais aussi d’une société à l’autre.
Le temps vécu représente le temps le plus important.
Nous sommes inscrits dans le temps par une existence vouée à la mort et nous avons
également conscience du temps.
Nous l’éprouvons physiquement et affectivement.
L’auteur F.
Nietzche dans «considérations inactuelles» à comparé la vie humaine à la vie animale.
Celui-ci
reflète la vie biologique c’est à dire le présent animal qui se perpétue avec une séparation du
bonheur.
Cependant, l’homme lui à conscience du temps ce qui devient, en fait, un obstacle dans sa
vie.
Il décrit également le combat sans fin de l’homme avec le temps, qui à cause de sa mémoire ne
peut pas oublier son passé et avec son imagination est lié au futur.
Il est donc victime du temps.
Blaise Pascal a aussi ajouté sur ce sujet que la conscience du temps éloigne l’homme du bonheur et
de sa propre puissance, il ne peut donc pas vivre entièrement dans le présent comme un animal.
Des enjeux philosophiques sont posés par rapport aux conséquences que la mémoire et
l’imagination provoquent tels que le temps est subi et est destructeur, le temps peut être combattu
ou même vaincu.
Les changements sur un humain, comme le vieillissement corporel et psychologique, est un
exemple du fait que l’on subi le temps.
Cela nous rappelle aussi que l’essence du temps est de
s’écouler et celle de tout vivant est de mourir, a dit Heidegger.
Donc, l’humain est tenté de recourir
à des tactiques pour lutter contre les effets du temps.
Epicure, un philosophe grec de -340 avant J.-
C., a affirmé que le désir d’immortalité n’est autre qu’un refus de la réalité et un désir avide qui
aboutira inévitablement à la souffrance.
Le temps peut alors être destructeur.
La question existentielle de la possibilité de combattre le temps ou même juste de le résister
est régulièrement songée et dans son ouvrage les pensées, Pascal tente d’y répondre.
Il dit que c’est
un moyen trouvé par l’homme pour se divertir dans le but de ne pas penser à sa propre mort.
Et il
pense que la solution est de croire en Dieu car cela peut donner un sens à l’existence d’une mort.
Dans la crise de la culture , Hannah Arendt montre que l’art peut apparaître comme une tentative
d’éterniser ce qui peut l’être.
Elle affirme que «les œuvres d’art ne sont pas fabriquer pour les
hommes mais pour le monde, qui est destiné à survivre à la vie limitée des mortels et aux vas et
viens des générations».
Donc si l’art est seul à pouvoir accéder à l’immortalité, l’humain n’a donc
pas d’intérêt de combattre le temps.
Si le temps est à vaincre, il est alors notre ennemi néanmoins on peut aussi se demander
pourquoi la mort serait alors notre défaite.
Epicure dans la lettre de Ménécée a pu constater que la
plupart de nos souffrances et de nos comportements irrationnels découlaient de notre peur de la
mort.
Alors qu’en réalité, la mort ne représente pas une défaite mais plutôt quelque chose qui nous
rappelle l’urgence de vivre.
Il faut voir ce phénomène insurmontable du côté positif en pensant au.
»
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