Symmaque
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Symmaque. Ce document contient 97 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
SYMMAQUE Quintus Aurelius. Orateur et homme d’Etat latin. Né et mort à Rome (vers 340-vers 416). Fils de Lucius Aurelius Àraunius, qui avait occupé de hautes charges officielles, il en avait hérité, outre la grosse fortune et la situation politique, l’esprit de sagesse et de mesure. Son ascension du gouvernement de la Lucanie (365) au proconsulat d’Afrique (373), à la préfecture de Rome (384-385), puis au consulat (391) fut sûre et irrésistible. Au sommet de la gloire, devenu le porte-parole officiel de la noblesse et l’âme du Sénat il voulut réunir en sa personne, à l’exemple des anciens patriciens, les honneurs religieux et civils. Sa renommée d’administrateur parfaitement intègre et de politicien habile fut cependant égalée par son autorité littéraire; poète, il avait chanté les plages de Baïa, terre de volcans, couronnée de pampres; orateur, on louait ses panégyriques extrêmement adroits (l’un pour Gratien, deux pour Valentinien Ier) et ses Discours. Prosateur élégant, ses Lettres (403408) ravissaient les hommes de goût qui auraient souhaité les écrire sur des rouleaux de soie. Le prestige dont Symmaque jouit auprès de ses contemporains ne correspond pas à la valeur réelle de son œuvre. Les Lettres, par exemple, ne sont pas dépourvues d’artifices et de froideur. Les Panégyriques et les Discours sont redondants et emphatiques tandis que les Relationes, rédigées dans un style plus simple, sont davantage appréciées. L’unique œuvre dans laquelle Symmaque revive de nos jours dans son humanité caractéristique de Romain de la décadence est la Relation à Valentinien II [Relatio ad Valentinianum II], de 384, destinée à obtenir la révocation d’un décret de Gratien, datant de 382, en matière de culte. Là, Symmaque donne libre cours, dans des pages vibrantes d’authentique poésie, à son rêve de restauration païenne et a son mélancolique sentiment, résigné, de l’inéluctable décadence de l’Empire.
«
Symmaque
?-524
Il ne faut pas confondre ce sénateur et consul de l'année 522 avec l'écrivain Symmaque,
auquel il était apparenté et qui servit Théodose Ier, pas plus qu'avec le pape du même nom
(498-514).
Le Symmaque dont il est question ici menait carrière sous le règne de Théodoric
en même temps que son ami et gendre Boèce.
Lorsque Théodoric fit exécuter ce dernier,
sur des soupçons de complot injustifiés, Symmaque protesta et fut lui-même tué en 524.
En
proie au remords après ce double crime, Théodoric, raconte-t-on, voyait sans cesse
apparaître le spectre vengeur de Symmaque..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓