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symbiose.

Publié le 06/12/2021

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symbiose.
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PRÉSENTATION

symbiose association entre deux espèces (ou plus), bénéfique et indispensable à la survie de chacun des partenaires (appelés symbiotes) à au moins un stade de leur vie.

2

VIVRE AVEC

La symbiose (du grec sun, « avec «, et bios, « vie «), est une forme poussée de mutualisme, association bénéfique à chacune des espèces impliquées. La symbiose est
souvent durable, voire permanente, dans la vie des espèces impliquées. Cependant, il arrive qu'elle n'intervienne qu'à un stade de la vie de l'une ou de l'autre espèce. Ainsi,
les graines des orchidées ne peuvent germer que si elles ont été infestées par un champignon. En revanche, la plantule puis l'adulte ne nécessitent plus la présence du
champignon pour se développer.

3

DES EXEMPLES DANS TOUS LES RÈGNES DU VIVANT

Une grande variété d'organismes opère des symbioses, au sein du même règne (animal, végétal, champignons), ou entre règnes différents.
Par exemple, de nombreuses plantes du groupe des légumineuses peuvent assimiler l'azote gazeux de l'air (ce que ne peuvent faire les plantes des autres groupes, qui ont
besoin de la présence d'azote organique dans le sol) grâce à la présence de bactéries symbiotiques dans leurs tiges ou leurs racines ; les bactéries, quant à elles, bénéficient
d'un milieu protégé et favorable à leur croissance. Chez d'autres plantes, telles que les bruyères, les orchidées et les conifères, les racines sont colonisées par un
champignon (au sein de nodules appelés mycorhizes), qui se nourrit de substances racinaires et favorise en retour le développement et le fonctionnement des racines.
Des protistes et de nombreuses bactéries vivent dans le tube digestif d'animaux (notamment des herbivores) : ces micro-organismes permettent à leur hôte de digérer
certaines substances, en particulier la cellulose (non digestible par les mammifères) des plantes qu'il consomme ; ils trouvent en retour dans le tube digestif de leur hôte
toutes les substances nutritives dont ils ont besoin. On peut encore citer, entre autres exemples de symbiose, celle du vanillier et des abeilles du genre Mellipone : dans la
nature, la pollinisation du vanillier ne peut se faire que si les fleurs sont butinées par ces abeilles, qui n'existent qu'au Mexique (c'est la raison pour laquelle, dans toutes les
autres régions où le vanillier est cultivé, la pollinisation doit se faire à la main).

4

UN EXEMPLE DE SYMBIOSE ABSOLUE : LES LICHENS

Dans les cas les plus poussés de symbiose, les deux espèces impliquées sont si étroitement dépendantes l'une de l'autre qu'elles forment un nouvel organisme composite
qui se comporte comme un organisme unique. C'est le cas des lichens, qui n'existent que par la relation symbiotique qui s'établit entre un champignon et une algue (ou une
cyanobactérie). Aucun des deux partenaires ne peut vivre sans l'autre, et selon l'espèce de chacun des partenaires impliqués se définit une espèce particulière de lichen.
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