Sylvie , entre rêve et réalité
Publié le 16/05/2021
Extrait du document
«
Sylvie ,
entre rêve et réalité
III.
La structure de Sylvie
2.
Chapitres 8 à 11
Arrivé à Loisy, le narrateur retourne sur les traces de son passé, lieux et personnes.
Chapitre VIII, page 44 :
« En un instant, j’étais à ses côtés.
Sa
figure était fatiguée ; cependant, son œil noir
brillait toujours du sourire athénien
d’autrefois.
» Chapitre IV, page 32 :
« Tout en elle avait gagné : le charme de
ses yeux noirs, si séduisants dès son enfance,
était devenu irrésistible ; sous l’orbite arquée de
ses sourcils, son sourire, éclairant tout à coup
des traits réguliers et placides, avait quelque
chose d’athénien.
»
Chapitre IX, page 46 :
« Je n’avais nulle envie de dormir.
J’allais à Montagny pour revoir la maison de
mon oncle.
» Chapitre V, page 33 :
« Je les conduisis jusque là, puis je
retournai à Montagny, où je demeurai chez mon
oncle.
»
Chapitre X, page 51 :
« Je ne fais rien aujourd’hui ; allons où
vous voudrez.
Je tournais les yeux vers la route
d’Othys : elle secoua la tête ; je compris que la
vieille tante n’existait plus.
» Chapitre VI, page 37 :
« La tante de Sylvie habitait une petite
chaumière bâtie en pierres de grès inégales que
revêtaient des treillages de houblon et de vigne
vierge ».
Chapitre XI, page 53 :
« Ce qui me charme, c’est de revoir avec
vous cette vieille abbaye, où, tout petits enfants,
nous nous cachions dans les ruines.
» Chapitre VII, page 41 :
« Cette vieille retraite des empereurs
n’offre plus à l’admiration que les ruines de son
cloître aux arcades byzantines ».
Il n’y a donc plus d’analepse à partir du chapitre 8.
Les chapitres 8, 9, 10 et 11 font
respectivement écho aux chapitres 4, 5, 6 et 7, ce qui peut être schématisé comme suit :.
»
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