Suriname (1998-1999): Rejet du président Wijdenbosch
Publié le 27/09/2020
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Suriname (1998-1999): Rejet du président Wijdenbosch
Le Parlement, appuyé par les syndicats et le patronat, le 1er juin 1999, a
refusé sa confiance au président Jules Wijdenbosch après de longs mois de grèves
et finalement de grandes manifestations de rue, parfois violentes, liées à la
crise économique aiguë.
Mais l'opposition parlementaire, qui bénéficiait d'une
majorité mince et instable, n'a pas réussi à faire élire André Telting, ancien
directeur de la Banque centrale, pour le remplacer.
J.
Wijdenbosch a refusé de
démissionner mais a proposé des élections générales anticipées pour le 25 mai
2000.
L'ancien dictateur militaire Desi Bouterse, chef de la plus importante formation
au Parlement et au gouvernement, le Parti démocrate national, qui avait été
révoqué en avril 1999 de son poste de conseiller spécial de J.
Wijdenbosch, tout
à la fois soutenait la position de ce dernier et souhaitait son départ.
En
juillet 1999, D.
Bouterse a été condamné in absentia par les Pays-Bas à purger
seize ans de prison et à payer 2,3 millions de dollars pour avoir acheminé 1,3
tonne de cocaïne vers ce pays au fil des ans.
Le PIB a progressé de seulement 1,9 % en 1998, mais l'économie s'est effondrée
en 1999.
Le florin surinamien a perdu 70 % de sa valeur dans les six premiers
mois de l'année.
Parmi les causes, la chute des recettes d'exportations
(bauxite, riz, or, bois), d'importantes saisies de cocaïne surinamienne aux
Pays-Bas (les trafiquants devant payer leurs fournisseurs en dollars) et de
fortes dépenses en travaux publics.
Le gouvernement hollandais a décidé, en mai
1999, de suspendre son aide au pays, qualifiant le pouvoir au Suriname de
"totalement corrompu"..
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