Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis humani / Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les garants de la justice pour le genre humain
Publié le 03/01/2022
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis humani / Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les garants de la justice pour le genre humain. Ce document contient 130 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.
«
Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis
humani
Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les
garants de la justice pour le genre humain
Il s'agit du même motif que les sentences nn.
600 et 602 : la justice
divine met parfois
du temps à se manifester mais elle se manifeste tou
jours.
Cette idée-tellement enracinée dans la religion classique qu'elle
fut à l'origine de la théorie de la>, selon laquelle les
fils auraient parfois à payer pour les fautes de leurs pères -est déjà
exprimée chez Sénèque
le Rhéteur (Controversiae, 10 praef.
6); de
semblables
f 01111'1les se retrouvent également chez Valère Maxime ( 1,
1 étr.
3) et Juvénal ( 13, 100), et, en grec, chez Euripide (/on, 1614 ).
Les parémiographes grecs (Zenob.
vulg.
4.
11 ; Diogen.
4.
95a ; Apost.
8, 30; Souda ( 39) citent l'expression ZEùs KaTEi6t: xpovLos Ès Tàs
6Lcf>8ipas, >, expression
attribuée
à un poète anonyme comique (fr.
921 K.-A.) ; dans nos
langues modernes européennes.
on retrouve les équivalents des for
mules italiennes et françaises
la vendetta di Dio non piomba in fretta
et Lajuslice de Dieu a des pieds de plomb (la fc,1111ule allemande pré
cise que cette justice est inévitable.
et la fo1111'1le anglaise qu'elle finit
toujours par se manifester, cf.
Arthaber
402 ; Mota 82 ; Lacerda-Abreu
186 sq.); en dialecte lombard on dit encore Al Signur /'ha maif,ssà ·1
di dia pega (variante de Dio non paga il sabato ..
que l'on retrouve dans
toute
l'Europe: pour d'autres variantes en dialectes italiens, cf.
Schwamenthal-Straniero 227S) ; on dit au Brésil
Deus escreve direito
por linhas tortas.
Pa1111i les reprises littéraires, signalons: un passage
du Paradis de Dante (26, 16-18: la spada di qua su non lag/ia in
fretta.
/ né tarda.
ma' ch 'al parer di colui.
/ che disiando o temendo
/ 'aspetta) ; un passage de la Jérosalem délivrée du Tasse ( 19, 38, 3 sq.
:
0 giustizia del Ciel, quanta men presta / tanto più grave sovra il popol
rio !), et un passage de Niccolo Tommaseo, qui, à la fin du Duc
d'Athènes (839 Puppo] observe que le cose passate erano ammaestra
mento.
come
Dio non lascia male alcuno impunito, benché non sempre
/,1 pena sia al tempo e a piacere del desiderante.
Le motif est égale
nient présent dans la tradition hébraïque ( cf.
notamment 1.
B.
Singer,
A ,nour tardif.
Traitre d'Israël)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Odium generis humani / La haine du genre humain
- Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar – Extrait 2 : Folio, p.51, 52. Une réflexion sur le genre humain.
- Sujet: Le genre de la comédie vous semble-t-il le mieux approprié pour faire la satire d'une société ?
- « Un vrai classique, [...] c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus [...] ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous le
- Selon Sartre, le choix de l'écriture poétique par les écrivains engagés est mauvais car il brouille le message dans l'esprit des lecteurs. Le genre poétique vous parait-il apte à faire réfléchir le lecteur, à susciter son engagement ?