sumo - sport.
Publié le 18/05/2020
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sumo - sport.
1 PRÉSENTATION
sumo , système de lutte fortement ritualisée constituant le plus ancien des arts martiaux japonais et opposant deux combattants (sumotori) au gabarit impressionnant en des combats à mains nues à l’issue le plus souvent rapide.
2 DEVENIR SUMOTORI : UNE DISCIPLINE SÉVÈRE « RÉCOMPENSÉE » PAR LA CÉLÉBRITÉ
Un jeune garçon désireux de devenir sumotori peut être recruté vers l’âge de quinze ans, à condition de mesurer au moins 1,73 m et de peser plus de 75 kg.
Une foisaccepté, le novice devient pensionnaire d’une école (heya) qu’il ne quittera plus.
Il se lève à l’aube et s’entraîne chaque matin durant trois heures aux mouvements de base du sumo — le shiko, qui consiste à lever très haut chaque jambe l’une après l’autre et à frapper puissamment le sol du pied, le teppo, qui consiste à frapper un pilier avec la paume de la main tout en effectuant des balayages avec les jambes, et le matawari, sorte de grand écart facial —, suivis de plusieurs séries d’assauts d’entraînement.
Vers midi vient l’heure du bain, puis celle du repas, consistant essentiellement en une quantité impressionnante de chankonabe, sorte de ragoût de viande ou de poisson très riche en protéines, accompagné de riz, de bière et de saké.
La quantité et la richesse de cette nourriture, ainsi que la manière dont elle est absorbée (en un seul repaset en ménageant une longue période d’inactivité juste après), permet une prise de poids importante : la plupart des sumotori pèsent plus de 150 kg, et certains dépassent même les 250 kg.
Au bout de plusieurs années d’entraînement, le novice devient un combattant à part entière, un rikishi. Il reçoit désormais un salaire et a le droit de se marier.
Il porte également, comme signe extérieur de son rang, la coiffure caractéristique des combattants, le chonmage, sorte de chignon maintenu en place par un gel fortement odorant. Sa vie s’organise entre l’entraînement, les tournois et les obligations mondaines, car, au Japon, les meilleurs combattants sont de véritables vedettes.
3 LE TOURNOI DE SUMO
3.1 L’organisation du tournoi et la préparation de l’aire de combat
Un tournoi de sumo dure une quinzaine de jours, chaque journée voyant s’affronter tous les combattants, confrontés chaque fois à un adversaire différent.
Le matincombattent les sumotori des rangs inférieurs, l’après-midi ceux des rangs supérieurs, après une cérémonie appelée dohyo-iri destinée à attirer l’attention des divinités.
Que le tournoi ait lieu en salle ou à l’air libre, l’aire de combat (dohyo) est toujours installée sur une plate-forme d’environ 60 cm de hauteur, protégée d’un toit, semblable à ceux des sanctuaires shinto, porté par quatre gros piliers de couleur (souvent remplacés par des câbles pour ne pas gêner l’angle de vue des caméras).
Quelques jours avant le début du tournoi, la surface de combat proprement dite est installée : elle consiste en un grand cercle de terre consacrée sous laquelle sont enterrésdes noix, des algues et des calmars séchés, symboles de bonne fortune.
La cérémonie, qui dure trois jours, s’achève par une offrande de saké et de sel, dont latransparence et la blancheur incarnent la pureté.
3.2 Le déroulement des combats
3.2. 1 Règles et principes fondamentaux
Un combat de sumo consiste en un affrontement au corps à corps où toutes les possibilités de saisies et de projections sont autorisées, de même que les coups portés auvisage ou à la poitrine avec le plat ou le tranchant de la main.
Pour remporter un combat, il suffit de forcer son adversaire à poser n’importe quelle partie de son corps — àl’exception des pieds — au sol ou à l’extérieur du cercle formé par la surface de combat.
Les sumotori combattent pratiquement nus, simplement vêtus d’une grosse ceinture (mawashi) où sont accrochées entre 11 et 21 cordes de soie épaisse, et d’un cache- sexe (mae-tate-mitsu). Les sumotori du plus haut rang (yokozuna) portent également, au cours des cérémonies, une grosse corde par-dessus leur ceinture et un épais tablier de soie richement brodée.
3.2. 2 Shikiri-naoshi
Un combat de sumo est toujours précédé d’un long rituel appelé shikiri-naoshi. L’arbitre appelle les combattants sur un ton incantatoire rappelant les invocations religieuses. Après une première série de shiko, les adversaires se rendent dans le coin qui leur est réservé, se rincent la bouche et prennent une poignée de sel qu’il lancent sur le dohyo.
Puis les lutteurs se font face, se fixent, se toisent, et vont s'accroupir derrière leur ligne.
Ils se relèvent et recommencent l’ensemble du rituel, parfois plusieursdizaines de fois.
3.2. 3 L’affrontement
Combat de sumo (Japon)Cette forme ancienne de lutte, très ritualisée, est pratiquée au Japon depuis plus de 2 000 ans.
Les lutteurs ou sumotoris, qui pèsentsouvent plus de 150 kg, doivent pousser leur adversaire hors du cercle.REUTERS/THE BETTMANN ARCHIVE
Au moment voulu, les deux combattants viennent au contact, en un mouvement incroyablement vif et précis.
L’affrontement est généralement rapide, se soldant enquelques instants par la chute brutale de l’un des deux combattants, ou, de façon moins spectaculaire, par sa sortie de l’aire de combat.
Le vaincu s’incline légèrement etquitte le dohyo, tandis que l’arbitre crie le nom du vainqueur en levant son éventail.
Ce dernier s’accroupit le temps de recevoir les enveloppes contenant les primespromises, puis s’incline et s’éclipse à son tour.
Généralement, aucune expression de joie ou de déception ne vient troubler l’apparente sérénité des combattants..
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