Sujet SVT sur l'influence du stress sur des sportifs de haut niveau (grand oral)
Publié le 23/04/2024
Extrait du document
«
GO SVT
I.
Introduction
A.
Définition du stress dans le contexte sportif
B.
Importance de la performance pour les sportifs de haut niveau
C.
Problématique : Comment le stress peut-il affecter cette performance ?
II.
Les effets du stress sur la performance des sportifs de haut niveau
A.
Physiologie du stress : réponses physiologiques et psychologiques
B.
Les différents types de stress
C.
Impact du stress sur les habiletés cognitives et motrices
D.
Exemples de situations stressantes dans le sport de haut niveau et leurs
conséquences sur la performance et pourquoi
III.
Stratégies pour gérer le stress et améliorer la performance
A.
Techniques de gestion du stress : respiration, relaxation, visualisation
B.
Importance de la préparation mentale et de la résilience psychologique
C.
Études de cas de sportifs qui ont surmonté le stress et amélioré leur
performance grâce à des stratégies de gestion du stress
IV.
Conclusion
A.
Récapitulation des principaux points
B.
Souligner l'importance de la gestion du stress pour les sportifs de haut
niveau
C.
Perspectives futures : l'évolution des recherches et des pratiques pour
aider les sportifs à mieux gérer le stress et à performer au plus haut niveau
1) Introduction
A) def stress : Dans le sport il est appelé SGA ( syndrome générale
d’adaptation).
En d'autres termes, le stress est une réaction biologique.
Il
est un stimulus et une manifestation de l'inadéquation entre les capacités
du sportif et les efforts requis par l'exercice physique en cours d'exécution.
B) La performance pour les sportifs est primordial car elle le rapporte
satisfaction des efforts fournit lors de nombreuses heures d’entraînements
faite auparavant
C) pour comprendre cela il faudra répondre à la problématique qui en quoi
le stress influe les performances des sportifs de haut niveau ?
Pour répondre à la problématique il y aura un paln composé de 2 parties.
La première partie sera sur les effets du stress sur les performances des
sportifs de haut niveau tandis que la deuxième partie sera sur les stratégies
pour gérer son stress et améliorer ses performances.
Partie 2)
A) 2 types de stress : - stress biologique (somatique vers
psychisme)
- stress psychique (psychisme vers somatique)
Rappels physiologiques : Le stress active le SNC (système nerveux
central) :
- il déclenche la libération de corticoïdes qui engendrent des œdèmes à
l’origine de l’apparition de syndromes canalaires (ex : canal carpien) par
compression.
- il accroît le niveau d’activité de la formation réticulée qui par
conséquence augmente le tonus musculaire et de ce fait accroît la charge
biomécanique des muscles et tendons, ainsi le risque de TMS (trouble
musculo squelettique) augmente.
- il active la libération de cytokines qui provoquent des inflammations des
tendons appelées tendinites.
Le stress active le SNV (système nerveux
végétatif) :
- il déclenche la sécrétion des catécholamines (adrénaline et
noradrénaline).
Ces substances libérées dans le sang restreignent la micro
circulation dans les muscles, ce qui a pour effet de réduire la nutrition
cellulaire et entrave le processus d’auto réparation des microlésions des
fibres musculaires ; ces dernières étant consécutives aux contraintes
biomécaniques et microtraumatismes répétés entraînant l’apparition de la
fatigue et de myalgies chronique.
B) Il y a 3 étapes différentes de stress.
La première phase est appelé la
phase d’alarme.
Cette étape correspond à une phase de choc qui déclenche
plusieurs réactions physiologique réflexe au stimulus.
Les conséquences
sont une augmentation du rythme cardiaque, diminution du tonus
musculaire et diminution du taux de sucres dans le sang, ceci entraînant un
message du système nerveux à l’hypothalamus qui en agissant sur la
glande médullo-surrénale libère de l’adrénaline pour compenser le manque
d’énergie (et redonner un débit cardiaque normal en augmentant le rythme
de ce dernier car l’oxygénation des tissus musculaires en dépend, et en
corollaire facilite la libération du sucre par le foie).
La deuxième phase est
appelé phase de résistance, c’est lorsque le stimulus persiste (harcèlement,
provocation, mouvement répétitif, bruit…).
C’est cette phase qui
correspond le plus au stress que les sportifs de haut niveau peuvent
ressentir lors de grands évènements sportifs tels que des finales de coupe
du monde ou encore les jeux olympiques.
Cette phase redonne un nouvel
équilibre en sécrétant de nouvelles hormones bénéfiques pour l’organisme
telle que : les endorphines (apaisante), cortisols, dopamines, sérotonines,
hormones sexuels.
La dernière phase est la phase d’épuisement c’est quand
sur le long terme les dépenses énergétiques sont très importantes.
Cela
entraîne une diminution des défenses immunitaires d’où une sensibilité
aux agressions externes naturelles (facteur météo, virus…),
L’augmentation de la tension engendre fatigue, colère et dépression.
Il n’y a pas de causes précises établies au stress car les réponses sont
variables selon les individus en considérant certains facteurs aggravant par
rapport aux causes évènementielles de la vie de chacun et l’état d’équilibre
psychique à la base.
C) Par nature, le stress est donc positif, puisqu’il déclenche
l’accommodation du corps aux imprévus environnementaux pour
permettre un retour rapide à un état de sécurité.
Le plus souvent, quand le
mécanisme de défense a bien fonctionné, le stress laisse rapidement la
place à des sentiments positifs (satisfaction d’avoir réussi à surmonter telle
ou telle « épreuve »)
Pour comprendre l’impact du stress sur les habiletés cognitives et motrices
on va prendre en exemple une étude réalisé par des chercheurs du
département du développement humain et des études familiales et du
centre pour le vieillissement en bonne santé.
Cette étude est paru dans le
magazine scientifique Science et vie qui portait sur le cerveau.
L’étude
avait pour but de mesurer les effets du stress anticipé pour la journée à
venir sur les capacités cognitives sollicitées ce même jour.
Jusqu’à présent,
peu de recherches se sont effectivement intéressées à l’impact de
l’anticipation d’événements stressants dans la vie quotidienne.
Pendant
deux semaines, 240 adultes âgés de 25 à 65 ans, ont rempli 7 fois par jour
un questionnaire via une application sur smartphone.
Celui du matin et du
soir comprenait des questions destinées à mesurer l’anticipation du stress.
Pendant la journée, le niveau de stress des participants était aussi évalué.
Chacun devait également accomplir 5 fois par jour une tâche ciblée sur
la mémoire de travail spatiale.
Qu’ont observé les chercheurs ? Contrairement au stress anticipé de la
veille, celui du matin était associé à un déficit des performances
en mémoire de travail plus tard dans la journée ; et ceci quel que soit l’âge
de la personne.
Autrement dit, stresser dès le lever sur les événements à
venir dans la journée peut nuire à nos capacités cognitives.
Rappelons que
la mémoire de travail nous permet de stocker et de manipuler des
informations (spatiales dans ce protocole) pendant de courtes périodes et
lors de la réalisation d’activités.
D) Pour en revenir au stress dans le domaines sportifs les situations ou les
sportifs peuvent éprouver du stress c’est bien évidemment lors de grandes
rencontre ou de grand événement internationaux tels que les Jeux
olympiques qui représentent l’excellence du sport et qui sont rare car ils
n’arrivent qu’une fois tous les 4 ans.
Plus un événement sportif est rare
dans le temps plus il nécessite une préparation importante pour être prêt le
jour J.
Cela veut dire que lorsque l’on arrive le jour de cette compétition il
y a de la pression car on repense a tous les entraînements effectue, la
pression engendre du stress et le sportif doit trouver un moyen de le
canaliser.
Le stress peut également arriver au cours d’un match ou d’une
parties qui est sans enjeux particulier car l’action que va effectuer le joueur
va influencer sur le cours du jeu et sur le reste de la parti.
Par exemple un
penalty dans un match de foot quelconque qui pourrait permettre la
victoire ou encore un panier à 3 points dans les dernières secondes d’un
match.
Le stress chez les sportifs de haut dépend donc de 2 paramètres
totalement indépendants, le premier paramètre est l’importance de la
compétition qui à cause de la pression médiatique ne laisse pas la place à
l’échec, tandis que le second paramètre ne dépend pas de l’importance de
la compétition ou du match mais de ce que l’action d’un joueur peut
provoquer pour la suite de la rencontre, la peur de l’échec pousse....
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