Sujet: Quelles sont les conséquences éonomiques de la libre circulation des travailleurs dans le monde du football européen moderne?

« Sujet: Quelles sont les conséquences éonomiques de la libre circulation des travailleurs dans le monde du football européen moderne? Le football et l'argent n'ont jamais fait aussi bon ménage.

En 1990, Jean-Marc Bosman, joueur belge du FC Liège, voit son transfert à Dunkerque annulé pour des raisons de quotas de joueurs étrangers.

Les règles alors en vigeur au sein de la Fédération europénne de Football (UEFA) stipulaient que seuls trois joueurs étrangers ressortissants de la Communauté européenne pouvaient intégrer l'effectif d'un club. L'affaire est portée devant la CJCE qui, en 1995, bouleverse l'avenir économique du football européen. Les quotas sotn contraires à l'article 48 du traité de Rome sur la libre circulation des travailleurs.

L'UEFA prend le pas, c'est la fin des quotas et le début d'une course aux transferts de joueurs de plus en plus jeunes. Quelles sont les conséquences économiques de la libre circulation des travailleurs dans le monde du football européen moderne? Argument I : En ouvrant les vannes des transferts européens, les portefeuilles des grands clubs se sont agités.

Tout footballeur veut jouer en Angleterre, au Rel Madrid ou dans un grand club européen.

Convaincre un joueur français de venir jouer sous pavillon britannique était facile.

En revanche les clubs ne laissaient pas partir leurs précieux joueurs si rapidement.

Sous l'effet d'une demande très forte, les dirigeants de clubs modestes ont obtenu des indémnités de transferts élevés pour leurs joueurs.

On pourrait facilement comparer le marché des joueurs à une vente aux enchères dans laquelle les plus jeunes et les plus talentueux se soldent à prix d'or.

L'arrêt Bosman ayant favorisé la demande, l'offre a été revalorisée en conséquence. Dès 1996, les prix explosent.

Madrid s'offre Ronaldo pour l'équivalent de 24 millions d'euros, puis 5 ans plus tard Zidane pour 75 millions.

En 5 ans la valeur du meilleur joueur a été multipliée par 3.

Et par 9 en 20 ans avec l'arrivée de Neymar au PSG. D'un côté, des clubs ont donc parié au prix fort sur la compétition, afin d'avoir les meilleurs joeurus et de gagner tous les trophées.

De l'autre, des clubs ont réalisé de bonnes opérations financières en vendant de jeunes talents.

Une logique économique simple investissment et plus-value sur les matières premières que représentent les joeurs.

Sur le plan sportif, ce sont évidemment les investisseurs qui l'ont emporté , une dizaine de clubs trustent les premières places, attirent les stars du monde entie, et s'arrogent les droits d'entrée dans les meilleures compétitions. Argument II: Mais l'argent ne tombe pas du ciel.

Sauf pour les grandes marques.

Les clubs sont allés chercher des investisseurs et ont emprunté de l'argent, le tout souvent à. »