Sujet : La technique est-elle un moyen de civilisation ou de barbarie ?

« Sujet : La technique est-elle un moyen de civilisation ou de barbarie ? I.

Analyse du sujet La technique n’est pas présentée comme une fin en soi, mais seulement comme un “moyen”, c’est-à-dire comme l’intermédiaire qui permettra de réaliser autre chose pour l’humanité.

=> le progrès, le confort, le bonheur La technique est alors vue comme ce qui peut accomplir une alternative.

Soit elle participe au progrès de l’humanité en permettant par exemple de renoncer aux tâches les plus ingrates, ce qui lui permet de consacrer + de temps à des activités de loisirs. Construire une société de consommation est dans le sujet la voie de la civilisation.

OU bien, la technique contient des effets pervers qui mènent l’humanité à sa perte.

Elle peut démultiplier l’efficacité de la violence ( armes de destruction massive) mais elle peut aussi river l’humanité à des activités abrutissantes ( certaines applications des portables) ou bien accélérer la destruction du milieu naturel ( abus de l’usage de matière plastique).

C’est à cette alternative que le sujet veut répondre. II.

Qu’est-ce que la technique ? La technique s’oppose à tout ce qui est de l’ordre du naturel.

Elle incarne l’artificiel et le culturel.

La technique désigne d’abord outils et machines, mais pas seulement.

Elle désigne aussi des savoir-faire relatifs aux divers lieux et époques.

Elle s’apparente à la fois à l’art et à la science.

Comme l’art, elle vise à fabriquer des objets qui se caractérisent par leur unité, leur harmonie (design).

Comme la science, elle requiert une grande précision intellectuelle. “Comment penser les progrès liés à la technique ?” L’âge de la pierre taillée correspond au paléolithique, c’est-à-dire à une période qui va de -3M d’années à -8000 ans.

Vient ensuite l’âge de la pierre polie au néolithique de -8000 à -3500 ans.

Viennent ensuite les âges de bronze et de fer.

De nos jours, on parle de l’âge des nouvelles technologies (depuis la fin du 20ème siècle).

La caractéristique la plus éclairante pour parler d’une époque s’appuie ainsi sur la dimension technique ( thèse Bergson, philosophe français du XXème siècle).

En somme, une activité technique est une activité sociale, acquise qui met en œuvre des procédés pour obtenir un résultat utile, pour fabriquer ce dont l’homme a besoin ou envie.

C’est un ensemble de procédés ordonnés, employés à l’investigation et à la transformation de la nature. III.

Problème Quel jugement est porté sur la technique ? Nous dépasse-t-elle ? Le progrès est-il dans le but de notre civilisation au dépend du bonheur de l’homme ? Pourtant ne doit-on pas se garder de condamner globalement la technique, au risque de rejeter des objets au contenu symbolique très différents, comme l’antibiotique et la centrale nucléaire ? IV.

La technique permet à la civilisation de progresser A.

La technique rend le travail moins pénible Les progrès techniques permettent de libérer les hommes des travaux pénibles.

Dès la fin de l’Antiquité, l’usage des moulins à eau libère les femmes esclaves qui sont assujetties à tourner la meule (cylindre massif servant à broyer, à moudre).

De même, au Moyen-Age, l’utilisation du collier d’attelage permet d’attacher les animaux non plus par le cou mais par les épaules.

Ainsi, la puissance de traction devient plus considérable.

Une main d'œuvre de serfs (Personne qui n'avait pas de liberté personnelle, était attachée à une terre et assujettie à des obligations : corvée, taille) moins nombreux devient donc suffisante. L’amélioration de la productivité liée à l’utilisation de machines de + en + efficaces a permis d’abaisser la durée de la journée de travail.

(14h/j dans la première moitiée du 19ème siècle, à moins de 8h/j au début du 21ème siècle.) Le système des congés payés et des retraites se sont alors répandus, alors qu’au 19ème siècle, les enfants travaillaient à l’usine ou dans les mines dès l’âge de 8 ans. B.

La vision prométhéenne de.... »