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Sujet: IFSI de l'AIN

Publié le 14/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sujet: IFSI de l'AIN. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« La voiture transforme-t-elle l'agneau en loup ? La vraie question est : est-ce qu'on conduit comme on vit ou bien la voiture transforme-t-elle l'agneau en loup ? J'aurais tendance à penser que la voiture est un formidable objet à faire régresser, on voit des gens dangereux sur la route, mais prudents sur leur taux de cholestérol. On voit des gens très bien revenir à des réactions d'enfants, se sentir maîtres du monde. La voiture est à l'image de notre société : de plus en plus individualiste. Il y a cinquante ans, on avait des voitures bruyantes, on était plus en contact avec les autres et l'extérieur. Aujourd'hui, la voiture est devenue une seconde maison, dans laquelle le conducteur se retrouve complètement coupé du reste du monde. Les constructeurs ont conçu des voitures silencieuses, avec des intérieurs cuir, des autoradios et même de petits écrans GPS. Si ça continue, on aura bientôt des home-cinémas ou des barbecues dans nos voitures! Du coup, l'automobiliste se sent comme dans une bulle, en sécurité. J'appelle ça la «bulle utérus», parce que la voiture devient aussi confortable que le ventre de la mère. Or, plus que la vitesse ou l'alcool, c'est l'individualisme et la non-prise en compte d'autrui qui tuent sur la route. Jean-Pascal Assailly, Libération, 31 octobre 2003 La voiture, «formidable objet à faire régresser». Qu'en pensez-vous? Texte n° 4 Le discours de la fatalité C'est à nouveau le discours de la fatalité. À une époque où les fluctuations économiques et monétaires, les choix sociaux même (on vient de le voir avec la « réforme » de la retraite) sont immanquablement assimilés à des phénomènes naturels, voire météorologiques auxquels il faudrait se soumettre, il eût été surprenant que les conséquences meurtrières d'une canicule soient imputées à autre chose qu'à la seule montée des températures et .. .»

« Sujet n° 11 (IFSI de l'Ain) Qnoncés Texte n° 1 Mot nouveau : les vieux La canicule désastreuse aura eu au moins un effet bénéfique : désormais, il n'est plus interdit de parler ouvertement des «vieux».

La dictature de la nouveauté et l'obsession « jeuniste », qui sévissent sous l'effet du commerce et des modes dans tant de secteurs de la société, avaient fini par nous persuader que le mot «vieillesse» connotait de façon purement négative.

Et qu'à la limite tout ce qui rappelait de près ou de loin le vieillis­ �1O1R] -fatal, pourtant -relevait de l'inhumain, de l'innommable, du non-montrable.

Il y avait de la honte à s'afficher «vieux» et de la vexation à se faire traiter de cette façon.

Il n'y a pourtant pas lieu de s'affoler face à l'idée de la vieillesse.

Elle peut être, bien sûr, délabrement, diminution de certaines capacités, moindre participation au mou­ vement de la société, au tourbillon de l'activité.

Mais en quoi serait-elle le signe d'une diminution de valeur intrinsèque, de moindre dignité? Naturellement, on vieillit plus ou moins bien.

Mais n'est-ce pas comme au début de la vie? On est jeune avec plus ou moins de bonheur! La restauration du mot «vieux» est une invitation à considérer l'être humain en soi, et non en raison de son aspect, de son âge ou de son «utilité» sociale.

À tout âge, l'homme est homme.

Bruno Frappat, La Croix, Ier octobre 2003 En vous appuyant sur les éléments du texte qui montrent que la dignité et le droit des per­ sonnes âgées sont insuffisamment pris en compte, proposez des pistes d'amélioration.

Texte n° 2 Les résidences protégées arrivent en France Clôtures, gardiens, vidéosurveillance ...

Les cités fermées se multiplient.

C'est à Toulouse que tout a commencé, au début des années 90.

Pour un trois-pièces situé à dix minutes du Capitole, résidence clôturée et fermée par une imposante grille en fer forgé rappelant les entrées des maisons de maître, Liliane paie 600 € charges comprises.

Son appartement donne de plain-pied sur un jardin pay­ sager et une piscine.

Un gardien-régisseur entretient les parties communes et veille en permanence sur les 77 logements.

Sécurité à tous les étages : alarme individuelle, inter­ phone ...

et caméras vidéo permettent à chaque résident de surveiller jour et nuit, si ça lui chante, les halls et le portail sur le canal 10 de son téléviseur.

Employée du CHU, vivant seule avec son petit garçon, Liliane assure que ce qu'elle recherche avant tout, c'est « la tranquillité».

Qu'on lui fiche la paix.

Fini les bandes d'ados turbulentes ou les. »

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