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Sujet Grand Oral Le rire

Publié le 11/05/2024

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« Sujet Grand Oral : Le rire, est-il bénéfique pour l’homme ? Introduction : Le rire, souvent déclenché par un stimulus visuel, auditif, tactile ou olfactif, se révèle essentiel dans notre quotidien et de plus en plus indispensable.

Le rire est le résultat d’un processus biologique complexe impliquant le système nerveux ainsi que le système musculaire, et provoquant la sécrétion de plusieurs substances biochimiques dans l’organisme.

Nous commencerons d’abord par examiner le fonctionnement du rire, puis nous aborderons les avantages et les inconvénients qu'il présente. 1) Comment fonctionne le rire : Le rire est connu physiologiquement : que son origine soit psychologique ou sensorielle via les chatouilles, le rire met en jeu le cortex cérébral puis les centres moteurs du thalamus et de l'hypothalamus qui permettront de déclencher le réflexe mécanique et neuro végétatif du rire. Le rire est une réponse physique involontaire à une émotion plaisante. C'est un réflexe à une stimulation physique ou psychique. On estime qu'il existerait un centre coordinateur du rire dans une assemblée de cellules nerveuses situées dans le tronc cérébral, juste en dessous des hémisphères cérébraux, dans la partie arrière des pédoncules cérébraux.

Ce centre coordinateur est relié à des réseaux complexes de neurones du tronc cérébral, à savoir la formation réticulée et la substance grise, lesquelles distribuent les influx nerveux vers les cellules motrices de la moelle épinière et les centres végétatifs contexte. Les neurones qui modulent l'expression du rire sont situés dans une portion cruciale du cerveau, qui régule toutes les grandes fonctions vitales, qu'il s'agisse de la respiration, des battements cardiaques ou de la pression artérielle. Mais ce qui fait du rire une activité sociale, liée à des situations ou des plaisanteries, c'est le fait que ces centres nerveux coordinateurs sont reliés au cerveau qui analyse les situations de notre environnement. Ce rôle est dévolu aux lobes frontaux, qui coopèrent avec les zones du cerveau traitant les émotions -- le système limbique -- et avec l'hypothalamus. Pour déclencher le rire, il faut une stimulation extérieure, qu'elle soit auditive (une plaisanterie), visuelle (une scène drolatique) ou sensorielle (un chatouillement).

Les informations nerveuses créées par ces stimulations sont acheminées par les voies sensorielles jusqu'aux lobes frontaux. Ici intervient l’aspect décisif : le lobe frontal droit est le plus sensible à l'humour, au paradoxe et à la métaphore, bien plus que son homologue gauche.

Il joue un rôle de filtre, c'est-à-dire ajuste la réponse appropriée, qui peut être l'hilarité, mais toujours en tenant compte du contexte environnant et du caractère adapté ou pas du rire selon le contexte. Cela explique pourquoi nous ne réagissons pas toujours de la même façon au caractère comique d'une situation. De façon plus ou moins consciente, nous rions lorsqu'il est socialement acceptable de rire : une plaisanterie sera jugée par le même individu désopilante dans le cadre du spectacle d'un humoriste, ou au contraire incongrue si elle est racontée durant une cérémonie officielle où cet individu est personnellement impliqué.

Les neurones du lobe préfrontal exercent probablement, pendant la majorité du temps, une action inhibitrice sur les centres du rire. C'est pourquoi notre état de base, lorsque nous vaquons à nos occupations habituelles ou que nous nous reposons, n'est pas le rire. Mais si le lobe frontal « décide » qu'une situation est drôle, il lève l'inhibition qui pèse sur les zones de traitement des émotions (schématiquement le système limbique) et sur les centres du tronc cérébral qui coordonnent le rire. Le système limbique s'active alors, provoquant une émotion positive dont l'intensité impose le « niveau de rire » - du rire étouffé au fou rire - et s'accompagne d'un sentiment de bien-être très particulier.

Plus bas, le centre coordinateur du rire s'active lui aussi, déclenchant les manifestations physiques du rire (petits cris, contractions des muscles du visage, hyperventilation, mouvements des membres) via les réseaux de neurones de la substance grise périaqueducale et de la formation réticulée. - Le rire est une expérience physique qui mobilise 400 muscles : ceux du visage, du dos, mais aussi des abdominaux.

Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques.

Le relâchement des muscles du larynx produit divers sons lors de l'expiration, celui des muscles des bras et des jambes entraîne une baisse du tonus musculaire. Enfin, les muscles lisses du système végétatif sont mis en jeu : les bronches se dilatent, laissant pénétrer plus d'air dans les poumons, de même que les artères, ce qui diminue la pression artérielle et produit une rougeur du visage ; des larmes sont émises, et la vessie en se contractant peut occasionner quelques accidents bien connus lors du fou rire. 2) Le rire bénéfique pour la santé : Le rire nous détend.... »

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