Sujet de dissertation de français : Dans l’entretins des Muses 1968, Philippe Jaccottet écrit : « La poésie est elle-même non pas dans le maintien à tout prix de telle ou telle prosodie (travail de la langue), mais (opposition) dans l’usage de la comparaison , de la métaphore ou de toute autre mise en rapport ; elle est au près d’elle-même dans la mise en rapport des contraires fondamentaux : dehors et dedans, haut et bas, lumière et obscurité, illimité et limite. Tout poète est au prè
Publié le 01/06/2021
Extrait du document
«
Sujet de dissertation de français :
Dans l’entretins des Muses 1968, Philippe Jaccottet écrit :
« La poésie est elle-même non pas dans le maintien à tout prix de telle ou telle prosodie
(travail de la langue), mais (opposition) dans l’usage de la comparaison , de la métaphore ou
de toute autre mise en rapport ; elle est au près d’elle-même dans la mise en rapport des
contraires fondamentaux : dehors et dedans, haut et bas, lumière et obscurité, illimité et limite.
Tout poète est au près de lui-même dans sa façon singulière de les saisir.
»
Analyse de la citation :
L’auteur met en opposition le L de la langue et la forme de la poésie, la parole spontanée de
l’auteur, le contenue et le message que veut transmettre de poète.
Ce rapport met en avant le fond plutôt que la forme.
Il faut des images pour avoir une
œuvre poétique.
La poésie en elle-même est un concept très important pour Jaccottet : le but de la poésie n’est
pas le plus important, elle doit d’abord exister en elle-même.
Le rapport au lecteur n’est pas
fondamental.
Mais le rapport du poète à son poème existe : l’auteur accède au rang poète
quand il a un regard suffisant pour voir et mettre en perceptive les contraires fondamentaux.
Cependant, cette contradiction est fondamentale, elle est nécessaire pour la création de
l’œuvre.
C’est une opposition dans l’essence de l’œuvre.
La contradiction est inexorable, il la
faut pour faire exister l’œuvre en elle-même.
Ce qu’il refuse ou ce qu’il accepte : il a le pour et le contre .
Il précise ensuite ce que c’est
pour lui la poésie.
Il se rapproche au plus près de quelque chose = se rapprocher au plus près de la perfection, de
la poésie.
L’idée de pureté chez Mallarmé, ici, on la cherche pour s’en rapprocher sans l’avoir.
Cette quête d’aboutit pas forcément.
- Mise en rapport des contraire fondamentaux
La poète est véritablement poète quand il va saisir ces contraires fondamentaux.
- réflexion sur ce qu’est un poète ? chaque poète est différent dans sa façon de les saisir.
C’est une subjectivité : après coup, on pouvoir saisir la singularité du poète.
Analyse du sujet :
Dans l’énoncé, il y a une opposition sur la conception de la poésie : les vers et les contraires
fondamentaux.
Il définit l’authenticité de la poésie, capter l’essence de la poésie avec l’idée
de quête : « au plus près », on s’en rapproche sans jamais l’atteindre.
La poésie authentique
passe par la mise à distance de la poésie artificiel qui cherche à respecter des codifications
extérieures du poète.
On remarque un léger méprit d’une poésie prosodie.
J met en évidence
ce qui fait de la poésie authentique : la mise en rapport qu’il définit de manière non exostive :
la métaphore, la comparaison (la métonymie).
La mise en rapport quelque soi sa forme.
Saisir
des relations là où il n’y en a pas.
Les contraires fondamentaux : la poésie met en rapport ce qui normalement ne va pas
ensemble.
Il définit la poésie par les images, la poésie du monde, donner forme au monde qui
défit la logique (on n’assoie pas des contraires fondamentaux normalement).
On peut avoir un langage renouvelé sans passer par la versification..
»
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