Sujet : Comment comprendre cette affirmation de Dostoïevski : « Si Dieu n’existait pas tout serait permis »
Publié le 09/05/2022
Extrait du document
«
Vendredi, 25 mars 2O22
PHILO II
DEVOIR DE PHILOSOPHIE MORALE
Sujet : Comment comprendre cette affirmation de Dostoïevski : « Si Dieu n’existait pas tout
serait permis »
INTRODUCTION
L’existence de Dieu est tenue par plusieurs philosophes comme étant le principe de l’agir
moral.
Si bien que l’inexistence de Dieu donnerait libre court à tout action.
Dieu serait donc
perçu comme une contrainte, une peur pour les hommes de par l’étendue de ses pouvoirs
C’est dans cette perspective que Dostoïevski a pu affirmer : « si Dieu n’existait pas, tout serait
permis ».
Une telle conception soutien que l’absence de Dieu ou la mort de Dieu ferait de
l’homme un être totalement libre, c’est-à-dire affranchi de toute règle et capable d’agir
comme bon lui semble.
Dès lors, il se pose le problème du fondement de l’agir morale.
Si
bien que l’on est appelé à se demander si l’inexistence de Dieu ferait de l’homme un être
totalement affranchi des lois et des normes ? En d’autres termes, la mort de Dieu, donnerait-il
à l’homme de jouir totalement de sa liberté ?
I.
L’ACTION NORMATIVE QUE JOUE LA PERSONNE DIVINE
A TRAVERS LA MORALE RELIGIEUSE
Dieu et à travers lui la religion garanti la conservation des valeurs morales et du Bien.
En
effet, la conscience de la présence de Dieu constitue déjà pour les hommes une norme vue que
cette conscience les empêche de faire de commettre la faute, par ricochet de rester de rester
vertueux en respectant les commandements divins pour mériter « la vie éternelle ».
Dieu est
perçu ainsi comme l’incarnation même du parfait ainsi que l’infini.
Dieu est également perçu
comme une contrainte, une peur pour les hommes de par l’étendue de ses pouvoirs.
Par
exemple, on ne tue pas, on ne vole pas, on ne ment, etc.
parce que Dieu l’a interdit.
Dans la Bible, nous avons le cas du livre de Lévitique qui nous donne les renonciations
des lois, fixant les devoirs et interdits dans les conduites des hommes, notamment en matière
de sexualité.
Dieu n’est donc pas seulement créateur du monde des hommes.
Il est surtout
législateur, celui qui demande aux hommes d’obéir à ses commandements.
Il promulgue
prescriptions, devoirs.
Pour leur donner force de loi, sa justice sanctionne le respect ou le nonrespect de ses ordres.
Le législateur est aussi le maitre du châtiment.
Tout ceci peut donc amener les hommes à agir d’une certaine façon par crainte de
châtiment.
Cependant, on peut se demander si sans la présence de Dieu par ricochet la
religion, l’être humain est voué à être mauvais ?.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'existence de Dieu: Sujet : Si Dieu n’existait pas tout serait permis » Dostoïevski
- SARTRE dans « L’existentialisme est un humanisme » : Dostoïevski avait écrit : "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis."
- Sartre: « Si Dieu n'existait pas, tout serait permis. »
- « Si Dieu n'existe pas, tout est permis. » Dostoïevski, Les Frères Karamazov. Commentez cette citation.
- Stendhal a écrit : Depuis que la démocratie a peuplé les théâtres de gens grossiers incapables de comprendre les choses fines, je regarde le roman comme la comédie du xixe siècle. Vous expliquerez ce passage et vous direz si le roman du xixe siècle justifie l'affirmation de Stendhal.