Sujet : A propos de La Princesse de Clèves , un critique littéraire écrit que : « les conventions sociales exacerbent la passion amoureuse ». Pensez-vous que cette affirmation soit justifiée ?

« Dissertation Liliana Gugnon 1ere12 Sujet : A propos de La Princesse de Clèves , un critique littéraire écrit que : « les conventions sociales exacerbent la passion amoureuse ».

Pensez-vous que cette affirmation soit justifiée ? Madame de La Fayette est née en 1634 et meurt en 1693.

C’est une romancière française et grande dame de son temps.

Elle est l’auteur du célèbre roman La Princesse de Clèves publié en 1678, sous l'anonymat.

Cette œuvre est la plus célèbre de Madame de La Fayette et est une œuvre très importante dans la littérature française car elle est considérée comme le chef-d'œuvre du roman classique et le modèle du roman d'analyse psychologique.

Le roman s'ouvre sur le tableau de la Cour de France sous le règne d'Henri II et narre le destin de la princesse de Clèves, une jeune femme superbe et vertueuse mariée sans amour, qui s’éprend du duc de Nemours.

Cette passion amoureuse va les dévaster.

Nous pouvons alors nous demander en quoi les conventions sociales exacerbent la passion amoureuse.

Pour cela, nous verrons en premier temps en quoi les conventions sociales exacerbent la passion amoureuse, puis pourquoi celles-ci ne portent pas à leur paroxysme la passion amoureuse. Tout d’abord, la passion amoureuse attire car elle donne l'impression de vivre plus intensément.

Elle peut aussi faire peur à cause de son caractère souvent destructeur.

La littérature a souvent traité le thème de la passion pour raconter des dangers.

Mme de Lafayette, comme d’autres auteurs de son époque, présente la passion de manière très critique, en soulignant l’incapacité de la raison à les contrôler.

Dans son roman, la princesse est contrainte d’épouser un homme rencontré à la cour et qui a eu un coup de foudre pour elle, cependant elle ne l’aime pas.

En effet, c’est un mariage arrangé par sa mère.

Ces deux femmes ne partagent pas le même avis sur le mariage, néanmoins elle l’épousera quand même.

La passion devient dangereuse pour la Princesse lorsqu’elle rencontre le duc de Nemours, car elle en deviendra amoureuse.

C’est un coup de foudre entre les deux être dès leur première rencontre, nous pouvons le voir au moment du bal, passage au début du roman : « Monsieur de Nemours fut tellement surpris de sa beauté que, lorsqu'il fut proche d'elle, et qu'elle lui fit la révérence, il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration », il tombe sous son charme dès le premier instant.

Dans Madame Bovary de. »