Suisse (1995-1996)
Publié le 27/09/2020
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Suisse (1995-1996)
Polarisation du débat politique, dégradation d'une situation économique restée
toutefois encore très enviable, et apparition de quelques indicateurs
inquiétants pour la cohésion interne de la Confédération: la Suisse, à l'instar
de beaucoup de ses voisins est confrontée, en cette fin de siècle, à de
nombreuses interrogations qui inquiètent ses citoyens.
Les élections fédérales du mois d'octobre ont constitué le point fort de la vie
politique suisse en 1995.
Ces scrutins de renouvellement des deux chambres du
Parlement, le Conseil national et le Conseil des États, ont débouché sur des
résultats étonnants.
A l'échelle helvétique, les fortes progressions du Parti
socialiste suisse (PSS) et de l'Union démocratique du centre (UDC,
conservatrice) ont constitué la surprise.
Ces deux formations sont, en effet,
les plus turbulentes et les plus antagonistes du Conseil fédéral (gouvernement).
Ce résultat ne devait pas faciliter la tâche du gouvernement, notamment en
matière de politique extérieure.
L'UDC plaide pour une conception forte de la
neutralité, refuse tout rapprochement institutionnel tant avec l'Union
européenne (UE) qu'avec l'ONU - dont la Suisse héberge le siège européen à
Genève -, ou en-core, avec l'Alliance atlantique.
Le Parti socialiste s'est, de
son côté, résolument rangé du côté des "pro-européens" et milite pour
l'ouverture politique de la Suisse.
Pragmatique, le gouvernement tente de
concilier ces deux attitudes en concluant des accords sectoriels avec l'UE tout
en affirmant que l'objectif final de sa politique extérieure restait l'adhésion
pleine et entière à l'Union européenne.
En matière de politique sociale, 1995 a été marquée par la bataille autour de la
révision de l'AVS (assurance vieillesse et survivant).
Au terme d'une joute
référendaire sans précédent, le gouvernement est parvenu à imposer une révision
nova-trice sur plusieurs points.
Les femmes mariées percevront désormais
individuellement leur rente vieillesse alors qu'auparavant le principe était
celui de la rente de couple.
Autre "révolution", le calcul de la rente
vieillesse tient compte d'activités telles que l'éducation des enfants.
En
contrepartie de ces mesures, la population a dû accepter le principe d'une
élévation progressive de l'âge de la retraite pour les femmes (64 ans au lieu de
62 auparavant).
Les hommes, de leur côté, continueront à travailler jusqu'à 65
ans.
La Suisse connaît également d'importantes mutations sur le plan économique.
Le
taux de chômage s'est maintenu (3,4 % en 1995).
Sur ce point, la situation s'est
révélée particulièrement préoccupante dans les régions romande (de langue
française) et tessinoise (de langue italienne), où les taux sont supérieurs à la
moyenne.
Cet état de choses est aggravé par le fait que les entreprises
helvétiques créent désormais plus d'emplois à l'étranger que dans le pays et que
l'industrie connaît une vague de fusions sans précédent.
Cela n'est pas sans
poser des problèmes au niveau de la cohésion nationale.
Les minorités
francophones et italophones se plaignent notamment de la concentration
économique autour de Zurich.
Le resserrement des liens entre les différentes communautés passe cependant par.
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