Suis-je le même en des temps différents ?

« Suis-je le même en des temps différents ? Pour Isaac Newton, tout comme l’espace, le Temps est un absolu. Autrement dit, même si l’univers est entièrement vide, le Temps ne cessera pas d’exister. Le temps est une dimension de notre réalité, celle qui se manifeste dans le changement, dans le fait que toutes les choses ne cessent de devenir autres que ce qu’elles étaient.

En philosophie, lorsqu’on pense le Temps, on pense ainsi aux choses qui changent.

Ces choses peuvent concernées des choses non matérielles comme la vie d’un individu.

Mais alors, suis-je le même en des temps différents ? Le « je » définit mon être, ma personne, mon identité.

Un être est composé d’un corps et d’une âme, d’une essence et d’une substance.

Un être à conscience d’exister.

Le « moi » apparaît alors quand j’ai la capacité de me définir, de me reconnaître et d’être reconnu.

Le « moi » constitue ainsi mon identité.

Une identité unique qui peut être soumis à de nombreux changements dus à diverses expériences extérieures.

Les temps différents correspondent ainsi à différents moments ainsi que différentes situations de la vie auxquels un individu sera confronté.

C’est mon rapport au monde qui définit ce que je suis, c’est-à-dire l’accumulation de mes expériences extérieures.

Un être est par conséquent en perpétuelle évolution au cours du temps, il est consciemment changeant au fur et à mesure de son existence. C’est pourquoi nous pouvons désormais nous demander si nous sommes les mêmes personnes tout au long de notre vie.

Si oui, avons-nous conscience d’évoluer ? Et si changement il y a, est-il nécessaire et révolu ? Quel impact le Temps peut-il avoir sur l’identité d’une personne ? Sommes-nous, personnellement, maîtres de notre futur inéluctable ? Sont-ce les personnes qui différentes, ou simplement notre perception à l’égard de ces personnes qui diffère ? Dans un premier temps, nous analyserons le changement conscient de l’identité d’un individu au cours de sa vie.

Puis, dans un second temps, nous verrons que le Temps voue les êtres pensants vers un destin funeste. En premier lieu, nous pouvons constater qu’un être pensant est conscient des changements qu’il subit au cours de sa vie. Tout s’abord, un être est conscient.

Comme l’indique le cogito de René Descartes « je pense donc je suis », un individu peut douter de tout sauf de sa propre existence.

Il est par conséquent certain d’une chose, c’est qu’il existe. Ainsi, Descartes développe la notion de substance.

La substance désigne, en philosophie, ce qui est en soi et qui subsiste en permanence.

L’Homme est ainsi dépendant de cette substance que Descartes défini comme intemporel. Autrement dit, il existe une base fixe chez les individus pensants qui constituerait leur identité qui resterait la même dans n’importe quel cadre spatio-temporel. Par conséquent, je suis ce que je suis et rien ne peut le remettre en cause.

Or, le Temps passe et nous changeons, c’est-à-dire que nous devenons différents. Cependant, la substance démontre que nous serons toujours aptes à nous reconnaitre même si aucune caractéristique ne figure en commun entre le « moi » d’avant, du passé, le « moi » de maintenant, du présent et le « moi » de plus tard, du futur.

Cela est ainsi rendu possible car c’est là que se développe notre identité. Ensuite, notre identité peut se fonder sur un ou plusieurs avis extérieurs. Elle devient ainsi non-personnelle et totalement dépendantes des autres.

Comme. »