Suis-je celui qui se montre dans mes rêves ?
Publié le 10/12/2021
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Mais pour dégager cette prédiction du contenu du rêve, qui est trop souvent confus et totalement énigmatique, « il est nécessaire de mettre en oeuvre certains procédés d'interprétation ».Freud, pour sa part, ne retient cependant pas l'idée dominante d'une simple clef des songes (qui traduit le contenu du rêve tel qu'il est resté en mémoire par un autre contenu), ni celle d'une lecture strictement symbolique. Sa démarche consiste au contraire à employer la même méthode « psychanalytique » que celle qu'il a mise au point pour soigner les névroses. Il s'agit de demander au patient de renoncer à tout esprit critique à l'égard des associations qui lui viennent à l'esprit, en d'autres termes de dire, dans une sorte de laisser-aller, toutes les pensées ou toutes les images qui peuvent le traverser. Grâce à ces associations libres « on obtient, dit-il, un matériel psychique en relation directe avec l'idée morbide primitive, qui permet de découvrir les associations existant entre cette idée et la vie psychique du malade et grâce auquel le médecin finira par substituer à l'idée morbide une idée nouvelle » adaptée aux exigences psychologiques du patient (Sur le rêve). C'est expressément cette méthode que Freud va appliquer au rêve pour l'interpréter.Raconter ses rêves, au cours de l'analyse, n'a de sens que si on en isole soigneusement chacun des détails, en rompant le lien apparent qui les rattache l'un à l'autre. Cela n'a de sens aussi que si, en partant de chacun de ces détails, onobéit à « la règle fondamentale » en livrant librement toutes les associations d'images et d'idées, si nombreuses, qui s'offrent à la conscience qui s'observe elle-même. Dès lors apparaissent un ensemble de pensées et de réminiscences parmi lesquelles, selon l'expression de Freud, « je reconnais bon nombre d'éléments essentiels à ma vie intime ». Ce sont ces éléments qui ont un sens, alors même que le rêve en lui-même paraît compliqué, embrouillé, énigmatique.
Mais pour dégager cette prédiction du contenu du rêve, qui est trop souvent confus et totalement énigmatique, « il est nécessaire de mettre en oeuvre certains procédés d'interprétation ».Freud, pour sa part, ne retient cependant pas l'idée dominante d'une simple clef des songes (qui traduit le contenu du rêve tel qu'il est resté en mémoire par un autre contenu), ni celle d'une lecture strictement symbolique. Sa démarche consiste au contraire à employer la même méthode « psychanalytique » que celle qu'il a mise au point pour soigner les névroses. Il s'agit de demander au patient de renoncer à tout esprit critique à l'égard des associations qui lui viennent à l'esprit, en d'autres termes de dire, dans une sorte de laisser-aller, toutes les pensées ou toutes les images qui peuvent le traverser. Grâce à ces associations libres « on obtient, dit-il, un matériel psychique en relation directe avec l'idée morbide primitive, qui permet de découvrir les associations existant entre cette idée et la vie psychique du malade et grâce auquel le médecin finira par substituer à l'idée morbide une idée nouvelle » adaptée aux exigences psychologiques du patient (Sur le rêve). C'est expressément cette méthode que Freud va appliquer au rêve pour l'interpréter.Raconter ses rêves, au cours de l'analyse, n'a de sens que si on en isole soigneusement chacun des détails, en rompant le lien apparent qui les rattache l'un à l'autre. Cela n'a de sens aussi que si, en partant de chacun de ces détails, onobéit à « la règle fondamentale » en livrant librement toutes les associations d'images et d'idées, si nombreuses, qui s'offrent à la conscience qui s'observe elle-même. Dès lors apparaissent un ensemble de pensées et de réminiscences parmi lesquelles, selon l'expression de Freud, « je reconnais bon nombre d'éléments essentiels à ma vie intime ». Ce sont ces éléments qui ont un sens, alors même que le rêve en lui-même paraît compliqué, embrouillé, énigmatique.
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