Suis-je ce que mon passé a fait de moi?
Publié le 06/04/2022
Extrait du document
«
sujet 1: Suis-je ce que mon passé a fait de moi?
L’Homme grandit, c’est un fait.
Il grandit autant physiquement que psychologiquement.
Il
grandit grâce au temps qui passe.
C’est ainsi que l’existence de l’être humain est marqué par une
certaine temporalité.
Il développe son identité au cour de ses observations, de ses expériences, de
ses souvenirs.
C’est dire qu’il développe son identité avec a son passé.
Cela signifie t il que nous
sommes ce que notre passé a fait de nous?
Il est clair que notre identité présente est fortement reliée a notre passé.
Notre passé
détermine en grande partie qui nous sommes aujourd’hui.
Si nous sommes ce que notre passé a fait
de nous, cela signifie-t-il qu’il nous empêche d’être libre? D’un autre coté, si nous ne sommes pas
ce que notre passé a fait de nous, comment justifier de notre responsabilité?
Premièrement, nous verrons que l’Homme est nécessairement relié au temps.
Deuxièmement , nous nous demanderons en quoi cette temporalité qui nous détermine menace notre
liberté.
Enfin troisièmement, nous verrons comment nous libérer de notre passé.
L’Homme a des facettes multiples.
En effet il apparaît de différente manières, selon
plusieurs facteurs, et même parfois, il apparaît de manière contradictoire.
Malgré cela, l’Homme
reste qui il est profondément.
Par exemple, un individu ne se comportera pas de la même façon si il est avec ses amis et avec sa
famille.
D’autre part selon sa fonction sociale et ses activités personnelles, son comportement
changera également.
Il modifiera son langage, son style, sa tenu… Pour autant il restera le même
individu.
Lorsque nous sommes au travaille, nous ne sommes pas les mêmes que lorsque nous
sommes chez nous, pourtant nous restons la même personne, c’est toujours le même «moi».
De la même manière, l’Homme évolue avec le temps.
Ainsi même si il change de comportement, de
points de vue, c’est toujours lui, toujours la même personne.
Même lorsque nous ne nous
reconnaissons plus dans nos actions passées, nous sommes toujours le même «moi» que le «moi»
du passé.
Le «je» qui se dit multiple doit donc nécessairement être toujours le même.
Nous somme
toujours «moi».
On associe souvent le premier «je» d’un enfant a l’affirmation de son identité.
Dans
Pensées, B.Pascal questionne le «moi».
Il se demande qu’est ce que le «moi» et qu’est ce qui le
distingue des autre.
Il est important de marqué une dissociation entre le «moi» intérieur et extérieur
(apparence physique).
Ce «moi» intérieur renvoi a l’identité.
L’identité personnelle est le rapport
aux autres et a soi.
C’est ce qui nous permet de dire qu’une personne est identique a elle même
malgré ses éventuels changements et évolutions.
Un individu qui change d’opinion politique, par
exemple, reste le même individu.
Son identité personnelle n’a pas changé.
Il est toujours lui même.
L’identité repose sur deux principes, la memeté et l’ipséité.
La question de la memeté est de savoir
ce qui distingue une personnes des autres.
L’ipséité revoie a la nature du sujet.
On se demande ce
que l’on est et qui on est.
L’Homme est le sujet de sa connaissance grâce a la permanence de sa conscience.
Cette
permanence de sa conscience lui permet de penser et de juger.
Or l’Homme est capable de juger les
autres, mais également ses propres activités.
Il est le sujet de son action.
De ce fait il est responsable
de ses actions.
L’Homme acquière donc une certaine responsabilité morale (individuelle) et une
responsabilité juridique (collective).
Or cette responsabilité est possible et légitime puisque celui
que l’on juge est le même que celui qui a commit l’action à juger.
Par exemple, il est légitime de
juger quelqu’un qui a commit un meurtre car même si on juge cet individu après qu’il ai commit le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓