"Suicide des jeunes en finir avec les idées reçues."
Publié le 10/04/2024
Extrait du document
«
“Suicide des jeunes en finir avec les idées reçues.”
1) Introduction
Bonjour, Aujourd’hui je vais vous présenter mon article qui s’intitule
“Suicide des jeunes en finir avec les idées reçues.”
Ce sujet a été abordé lors d’une soirée spectacle et débat organisée
par l’association “Stop Suicide”, dans un but préventif mais
également afin de rétablir la vérité autour des idées reçues.
Il faut savoir que l’association “Stop Suicide” a été lancée par un
groupe de jeune suite à la mort de l’un de leur camarade.
Après sa
mort beaucoup restaient dans le silence, à ne pas vouloir en parler,
trop douloureux et même trop tabou.
Sauf qu'eux n’étaient pas
d’accord avec ça alors ils ont décidé de former cette association pour
aider ceux étant dans ce genre de situation mais également pour
informer et changer les idées reçues rendant ce sujet tabou.
En Suisse on peut aujourd’hui compter 10,4 cas de suicide sur
100’000 habitants étant dans la moyenne européenne de 11,7 cas.
Parmi ces 10,4 cas il faut savoir qu'une grande partie sont les jeunes
ayant entre 15 et 29 ans sachant que pour eux le suicide est la
première cause de décès.
(Parler de prq les jeunes + sensible à ça)
On peut également constater une augmentation pour eux de 2019 à
2020.
Le taux de suicide entre les 15-29 ans a augmenté de 125 à 138
et pour les – 15 ans de 2 à 7 morts.
2) Le covid !!!
Une raison de cette augmentation s’explique évidemment avec le
covid ayant provoqué beaucoup de changements et de stress pour
une grande partie de la population mais en majeur partie les jeunes.
Beaucoup témoignent en disant que durant cette période ils ne
savaient pas de quoi était fait demain.
Si un jour ils allaient revenir à
un point stable concernant leur vie et leurs projets futures.
Tout
s’arrêtait et fermait durant une longue période.
Ce qui a provoqué
bien sûr de l’anxiété chez tous concernant eux même mais aussi leur
proche, le fait d’avoir peur d’être contaminé, d’être confiné, de
transmettre la maladie.
Mais également de l’éco-anxiété, concernant le réchauffement
climatique également les guerres, le futur en soi, si cela se produisait
qu’est-ce qu’il pourrait se produire dans plusieurs années ?
Et donc cet enfermement à la vie sociable lorsque l’on travaille, ne
pas forcément avoir une bonne situation familiale ne les aidait
encore moins.
Certains étudiants étaient en examen et donc
passaient leur journée en pyjama à réviser sans s’arrêter.
Il n’y avait
plus ce contact et ce soutien.
Une partie d’entre eux n’a pas pu supporter donc ils en sont venus à
un décrochage scolaire ou simplement au travail dû à de la
dépression et donc des pensées suicidaires.
3) Tabou autour des envies suicidaires
Le covid est un facteur expliquant cette augmentation mais n’est pas
l’unique raison des pensées suicidaires.
Ses pensées peuvent venir à
l’esprit de n’importe quel individu, que ce soit vous-même ou un
proche à vous.
Il suffit d’une période délicate dans votre vie vous
renfermant sur vous-même qui peut déclencher ce genre de
pensées.
Mais pour en sortir, Il faut dans un premier temps
comprendre que c’est normal et que ça ne devrait pas être un tabou.
Le problème est que dans cette société c’en est un.
Directement les
personnes se disent qu'il est trop faible ou trop sensible que ce serait
une honte d’avoir ce genre de pensées.
Donc évidemment cela
empêche la possibilité d’en parler de sortir de ce genre de situation,
par peur d’être jugé ou de faire pitié.
Et également pour les proches qui n’osent pas en parler dû aux idées
reçues provoquées par ce tabou n’arrange rien.
––> 29,1% des jeunes ne confient leurs problèmes à personne alors
que 1 jeune sur 5 a déjà eu des pensées suicidaires.
C’est pourquoi l’association “Stop Suicide” essaye de briser ce tabou,
en répondant aux idées reçues étant fausses, permettant d’ouvrir le
dialogue et de faire de la prévention.
4) Idées reçues !!
La première chose que la plupart des gens pensent est que :
1.
“Le suicide est un choix, ceux qui passent à l’acte ont vraiment
envie de mourir.”
La personne en question qui “aurait” envie de mourir n’a pas cette
envie en premier lieu.
Elle vit juste dans une énorme situation de
souffrance et dans cette crise suicidaire elle ne voit pas d’autres
possibilités que de se donner la mort.
Ce serait plutôt une “non-perception des autres choix” qu’un choix.
2.
“Il est impossible d’empêcher une personne qui a envie de se
suicider.”
Quand quelqu'un pense à se faire du mal, il peut être pris entre
vouloir continuer à vivre et en avoir assez.
C'est comme un combat
dans sa tête qui dure jusqu'à la fin.
Mais heureusement, les amis, la
famille, les gens de la santé, ou même des inconnus peuvent
vraiment aider à empêcher ça, même à la dernière minute.
Beaucoup de gens qui ont survécu à une tentative de suicide disent
qu'en réalité, ils ne voulaient pas vraiment mourir.
Ils espéraient
plutôt que quelqu'un remarquerait qu'ils allaient mal et
interviendrait pour les aider.
+ anecdote
3.
“Parler du suicide va lui donner envie de passer à l’acte.”
Non, parler du suicide ne va pas lui donner envie de le faire malgré
ce que l’on pourrait croire.
Justement en parler pourrait soulager la
personne concernée, l’inciter à parler et s’exprimer sur sa
souffrance.
Ça lui montrera que ce n’est pas un sujet tabou et
quelque chose dont il doit avoir honte.
Cela pourra rompre son
isolement face à ses pensées sombres.
4.
“On ne peut pas guérir l’envie de mourir.”
Les idées et envies suicidaires sont passagères.
Elles sont liées à une
situation qui devient insurmontable justement parce qu'ils n’en
parlent pas.
Comme la dépression, les envies suicidaires se soignent....
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