Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?

« DISSERTATION PHILOSOPHIE : Suffit-il d’avoir le choix pour être libre ? INTRODUCTION : La liberté a/détient plusieurs sens, elle peut être synonyme d’indépendance et à des implications sur le plan personnel et collectif.

Cette liberté est généralement associée à l’idée d’avoir le choix et cette position semble irréprochable/inébranlable/irréfutable .

Avoir le choix étant l’idée c’est à dire le fait que nous ayons la capacité d’arbitrer/d’être en présence entre/de deux ou plusieurs options qui nous sont offertes.

Il nous revient de décider celle que nous retiendrons.

Cette situation met en avant la liberté de la volonté.

Celui qui ne peut avoir le choix est contraint.

A l’inverse, plus nos possibilités sont grandes et dépendent de nous, plus nous avons le sentiment d’être libre.

Notre volonté montre son indépendance en sélectionnant, entre les différentes possibilités, celle qui nous convient le mieux.

Ceci renvoie donc au concept de libre arbitre. Cependant nous pouvons nous demander si le fait d’avoir le choix est une liberté complète, autrement dit suffit d’avoir le choix pour être libre ? C’est ce à quoi nous nous interrogerons.

Pour ce faire, nous évoquerons dans un premier temps les raisons d’affirmer qu’il suffit d’avoir le choix pour être libre.

Puis nous examinerons en détail le concept de libre arbitre.

Enfin, nous conclurons en montrant pourquoi il ne peut suffire à définir la liberté.

I.

LE LIBERTÉ ET LE CHOIX : AVOIR LE CHOIX SUFFIT A ÊTRE LIBRE 1) L’homme libre peut choisir grâce à sa raison (10/15 lignes max) La notion de choix recouvre deux sens distincts.

D’une part l’ensemble des options qui se présentent à nous, désignant alors une situation, d’autre part la notion même de choisir, désignant ainsi une action.

L’impression d’être libre s’expérimente spontanément, quand nous avons l’impression que la situation dépendra de notre bon plaisir.

Prenons l’exemple d’une personne se tenant devant une multitude de plats proposés.

Cette dernièreh n’a plus qu’a opter/choisir dans l’ensemble des mets ce qu’il lui plaît.

A l’inverse, lorsqu’une personne veut s’ôter la responsabilité d’un acte, elle dit qu’elle « n’avait pas le choix » d’agir autrement, ce qui la met hors de cause/ce qui ne la rend pas coupable.

En effet, certain se serve du destin en guise de choix/liberté/argument/d’acte.

Agir nécessairement, c’est être poussé par une force qui nous fait agir sans que nous puissions résister à celle-ci. Prenons l’exemple d’un sportif qui se dope.

Ce dernier dira que la pression de son milieu professionnel ne lui laissait d’autres choix que de continuer à se doper.

2) Le choix c’est une décision par laquelle on donne une préférence à une autre Comme nous l’avons dit, le choix se résulte d’une décision par laquelle on donne une préférence à une autre.

Chacun de nous choisit, ce qui vaut pour lui comme une raison d’agir et comme un but à atteindre.

Ainsi, deux personnes, dans un contexte identique, ne se décideront pas de la même façon.

L’une jugera que telle choix est le meilleure tandis que l’autre n’y verra rien de marquant ou se déterminera à s’engager dans le sens opposé à la première.. »