Suède 1999-2000: Vague de criminalité néonazie
Publié le 24/09/2020
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Suède 1999-2000: Vague de criminalité néonazie
La Suède a fini le millénaire entre euphorie et inquiétude.
L'économie
connaissait en effet une embellie, liée à l'explosion des technologies de
l'information qui occupent désormais une place prépondérante dans le paysage
suédois.
Fort de son avance dans ce domaine (au printemps 2000, quelque 60 % des
ménages étaient équipés d'un ordinateur personnel grâce à un régime avantageux
d'exemptions fiscales et 49 % d'entre eux étaient connectés à Internet), le pays
se présente volontiers comme le "tigre nordique" des technologies de
l'information.
Le commerce électronique a suivi la même voie et, en février
2000, on estimait que près de 1 % du commerce suédois s'effectuait déjà en
ligne.
Le potentiel d'Internet et l'avance suédoise ont poussé le gouvernement,
en mars 2000, à décider d'investir 17 milliards de couronnes au cours des quatre
prochaines années dans un câblage du territoire.
Le taux de chômage (calculé
hors stages et mesures gouvernementales) s'établissait à 5,4 % en février 2000,
tandis que le taux de croissance s'est établi à 3,8 % en 1999.
Dans un registre plus sombre, le pays a été secoué par une série d'agressions
néo-nazies qui ont choqué la population.
Le 28 mai 1999, deux policiers ont été
exécutés par trois extrémistes qui venaient d'attaquer une banque.
Un mois plus
tard, le 29 juin, un journaliste spécialiste de l'extrême droite et son jeune
fils étaient blessés par l'explosion d'une bombe placée dans leur voiture.
Et,
le 12 octobre 1999, un syndicaliste était abattu devant chez lui par un groupe
de néonazis.
Cette violence, en contraste avec la tradition pacifiste suédoise,
a fait réagir les quatre principaux quotidiens du royaume qui ont publié, le 30
novembre, une enquête commune ainsi que les noms et les photos de 62 membres
d'organisations nazies ou de bandes de motards criminels.
L'explosion de la musique raciste dite "pouvoir blanc" - dont la Suède est
devenue l'une des principales plates-formes mondiales - permet de financer ces
groupuscules néonazis.
Dans ce contexte, et alors que le pays a organisé en
janvier 2000 un forum international sur le génocide des Juifs - le premier de
cette importance avec la participation de nombreux chefs d'État et de
gouvernements -, le Premier ministre social-démocrate, Göran Persson, a critiqué
la politique du gouvernement suédois pendant la Seconde Guerre mondiale, rompant
avec le tabou pesant sur les limites de la neutralité suédoise durant le conflit
(transit de trains allemands ou de l'or nazi par la Suède, livraisons de fer au
Reich, etc.).
En mars 2000, le congrès social-démocrate a levé l'ambiguïté sur l'Union
économique et monétaire (UEM).
Jusque-là, le Premier ministre avait déclaré que
l'opinion était trop hostile à l'intégration pour rouvrir le dossier.
Mais,
alors que la Suède devrait assurer la présidence tournante de l'Union européenne
au premier semestre 2001, le flou devenait gênant.
Les sociaux-démocrates (au
pouvoir) se sont donc prononcés en faveur de l'adhésion à l'UEM par voie
référendaire (sans annoncer de date).
Le gouvernement a déclaré qu'il était
important que la Suède entre dans la Zone euro "à un moment favorable pour la
Suède et pour son économie".
La direction du Parti social-démocrate a posé deux
conditions à l'arrimage à l'euro : que la conjoncture économique soit en phase
avec celle des onze membres de l'UEM et que les écarts de salaires avec ces pays
aient été stabilisés pour conserver au royaume sa compétitivité..
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