Suède (1988-1989): Le royaume des sociaux-démocrates
Publié le 24/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Suède (1988-1989): Le royaume des sociaux-démocrates. Ce document contient 623 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Suède (1988-1989): Le royaume des sociaux-démocrates
En 1989, les sociaux-démocrates suédois célèbrent le centenaire de la fondation
de leur parti.
En 1988, ils ont fêté leurs cinquante ans au pouvoir: de 1932 à
1976 et de nouveau à partir de 1982, après une parenthèse "bourgeoise".
En
remportant les élections législatives (elles ont lieu tous les trois ans) pour
la troisième fois consécutive, le 18 septembre 1988, ils ont entamé leur
"deuxième cinquantenaire".
Il semble que la Suède ne puisse être gouvernée que
par les sociaux-démocrates!
Les élections de 1988 ont cependant été marquées par une petite "révolution":
l'entrée des "verts" au Riksdag.
C'est la première fois depuis 1918 qu'un
nouveau parti entre au Parlement.
Mais, contrairement à ce que beaucoup de
sociaux-démocrates craignaient, les écologistes ne sont pas en position
d'arbitre.
Avec les 21 mandats communistes, qui apportent la plupart du temps
leur soutien sans participer au gouvernement, les 156 sociaux-démocrates
dépassent la majorité dont ils ont besoin (175).
Le scrutin de 1988 était le
premier sans Olof Palme, président et figure de proue du Parti social-démocrate,
assassiné le 28 février 1986 en sortant du cinéma, en plein centre de Stockholm.
Christer Petersson, quarante et un ans, arrêté en décembre 1988, alcoolique et
drogué notoire, a été formellement reconnu par Lisbeth Palme comme étant
l'assassin.
La cour d'assises de Stockholm devait se prononcer fin juillet 1989.
S'il était reconnu coupable, cela arrangerait tout le monde: ce serait le geste
d'un fou.
Il faut reconnaître que, depuis la disparition d'O.
Palme, la vie
politique suédoise s'est beaucoup calmée, voire décrispée.
Premier ministre de
1969 à 1986, O.
Palme a marqué ces années au pouvoir par son tempérament
d'infatigable "lutteur politique" et son goût de la polémique.
Ingvar Carlsson,
qui lui a succédé à la tête du parti et du gouvernement en mars 1986, a su, par
sa modération et son pragmatisme, maintenir la cohésion des sociaux-démocrates
et les mener à la victoire.
Le fait de n'avoir perdu que trois mandats par
rapport au scrutin de 1985, en raison de la poussée des "verts" (la plupart ont
une sensibilité de gauche), peut être considéré comme un succès.
Ce sont les
libéraux et les modérés (ex-conservateurs) qui ont été les grands perdants de
cette consultation.
L'autre grand artisan de la victoire a été le ministre des Finances, Kjell-Olof
Feldt, cinquante-sept ans.
C'est le véritable homme fort du gouvernement: la
rigueur de sa gestion et la qualité de ses relations avec les syndicats ont
permis à l'économie suédoise de sortir du gouffre.
Redressement économique
Lorsque les sociaux-démocrates sont revenus au pouvoir en 1982, le déficit
budgétaire était en effet de 87 milliards de couronnes (autant de FF), soit 13%
du PIB ; en janvier 1989, K.-O.
Feldt a, pour la première fois depuis 1962,
présenté un budget en excédent.
En 1988, la croissance a été de l'ordre de 2,5%.
L'industrie tourne à pleine capacité, après s'être remarquablement restructurée,
sans à-coups et sans provoquer de drames sociaux.
Quant au chômage, il est passé.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Royaume-Uni (1988-1989): Le "gaullisme" de Margaret Thatcher
- Zimbabwé (1988-1989)
- Turquie (1988-1989): Özal en difficulté
- Tunisie (1988-1989)
- Turquie (1988-1989) Özal en difficulté