subjonctif.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : subjonctif.. Ce document contient 404 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
subjonctif. n.m. et adj., mode spécifique du verbe, donnant lieu, dans les langues où il
existe, à des emplois variés, insistant fréquemment sur le fait que l'action verbale est
seulement envisagée par l'esprit. Le mode subjonctif existe dans de très nombreuses
langues, notamment indo-européennes. Ses emplois ne sont jamais identiques d'une langue à
l'autre : en grec, il est concurrencé par l'optatif ; en latin, il caractérise notamment les
interrogatives indirectes ; l'allemand l'utilise dans les systèmes conditionnels ; le portugais
comporte une forme de futur du subjonctif ; l'italien et l'espagnol emploient toujours ce mode
aux temps qui sont largement tombés en désuétude en français et l'imposent, en
remplacement de l'impératif, dans certaines formes de politesse.
Le subjonctif français.
À la différence de l'indicatif, qui comporte un nombre important de formes temporelles
différentes, le subjonctif ne dispose que de quatre « temps » : deux temps dits simples -
le présent (« que je travaille », « que je sois », « que j'aie ») et l'imparfait (« que je
travaillasse », « que je fusse », « que j'eusse ») - et deux formes composées - le
« passé » (« que j'aie travaillé », « que j'aie été », « que j'aie eu ») et le plus-que-parfait
(« que j'eusse travaillé », « été », « eu »). Encore l'imparfait et le plus-que-parfait sont-ils,
surtout aux deux premières personnes, à peu près sortis de l'usage courant : l'imparfait ne
s'utilise plus, et, dans l'usage très surveillé, que dans de rares cas de concordance des
temps (« il fallait qu'il eût raison »). Le plus-que-parfait ne se rencontre quasiment que
dans certains systèmes conditionnels, où il marque l'irréel du passé : « Il eût réussi, si on
lui en eut donné le temps. »
Le présent et le « passé », seules formes effectivement employées, comportent une
opposition aspectuelle : « Il faut qu'il finisse » (forme de non-accompli) s'oppose à « Il faut
qu'il ait fini » (forme d'accompli).
Les principaux emplois du subjonctif.
Le subjonctif français s'emploie dans des propositions indépendantes. Il y a une valeur
impérative (« Qu'ils partent ! »), optative (« Que votre règne arrive ! ») ou exclamative
(« Toi, que tu voyages ! »). Toutefois, le subjonctif s'emploie surtout dans des
propositions subordonnées : complétives (« Je veux qu'il vienne »), relatives (comparez
« J'ai une commode qui a quatre tiroirs » à « Je cherche une commode qui ait quatre
tiroirs »), circonstancielles (« Bien qu'il travaille, il ne réussit guère »).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
conditionnel
conjugaison - 1.GRAMMAIRE
indicatif
mode - 1.LINGUISTIQUE
optatif
subjonctif. n.m. et adj., mode spécifique du verbe, donnant lieu, dans les langues où il
existe, à des emplois variés, insistant fréquemment sur le fait que l'action verbale est
seulement envisagée par l'esprit. Le mode subjonctif existe dans de très nombreuses
langues, notamment indo-européennes. Ses emplois ne sont jamais identiques d'une langue à
l'autre : en grec, il est concurrencé par l'optatif ; en latin, il caractérise notamment les
interrogatives indirectes ; l'allemand l'utilise dans les systèmes conditionnels ; le portugais
comporte une forme de futur du subjonctif ; l'italien et l'espagnol emploient toujours ce mode
aux temps qui sont largement tombés en désuétude en français et l'imposent, en
remplacement de l'impératif, dans certaines formes de politesse.
Le subjonctif français.
À la différence de l'indicatif, qui comporte un nombre important de formes temporelles
différentes, le subjonctif ne dispose que de quatre « temps » : deux temps dits simples -
le présent (« que je travaille », « que je sois », « que j'aie ») et l'imparfait (« que je
travaillasse », « que je fusse », « que j'eusse ») - et deux formes composées - le
« passé » (« que j'aie travaillé », « que j'aie été », « que j'aie eu ») et le plus-que-parfait
(« que j'eusse travaillé », « été », « eu »). Encore l'imparfait et le plus-que-parfait sont-ils,
surtout aux deux premières personnes, à peu près sortis de l'usage courant : l'imparfait ne
s'utilise plus, et, dans l'usage très surveillé, que dans de rares cas de concordance des
temps (« il fallait qu'il eût raison »). Le plus-que-parfait ne se rencontre quasiment que
dans certains systèmes conditionnels, où il marque l'irréel du passé : « Il eût réussi, si on
lui en eut donné le temps. »
Le présent et le « passé », seules formes effectivement employées, comportent une
opposition aspectuelle : « Il faut qu'il finisse » (forme de non-accompli) s'oppose à « Il faut
qu'il ait fini » (forme d'accompli).
Les principaux emplois du subjonctif.
Le subjonctif français s'emploie dans des propositions indépendantes. Il y a une valeur
impérative (« Qu'ils partent ! »), optative (« Que votre règne arrive ! ») ou exclamative
(« Toi, que tu voyages ! »). Toutefois, le subjonctif s'emploie surtout dans des
propositions subordonnées : complétives (« Je veux qu'il vienne »), relatives (comparez
« J'ai une commode qui a quatre tiroirs » à « Je cherche une commode qui ait quatre
tiroirs »), circonstancielles (« Bien qu'il travaille, il ne réussit guère »).
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Les corrélats
conditionnel
conjugaison - 1.GRAMMAIRE
indicatif
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