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STENDHAL: résumé complet de sa vie et de ses oeuvres

Publié le 09/12/2021

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STENDHAL, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble dans une famille bourgeoise à l'esprit rétrograde. La mort de sa mère, en 1790, fait de lui un enfant révolté. Ni son père, ni sa tante Séraphie, ni son précepteur, l'abbé Raillane, ne trouvent grâce devant lui. Il prend le contre-pied de toutes les idées de ce milieu royaliste et bien pensant. Il s'adonne particulièrement au dessin et aux mathématiques, prépare Polytechnique, mais ne se présente pas au concours. Protégé par son puissant cousin Daru, il entre dans l'armée, participe comme sous-lieutenant de dragons à la campagne d'Italie, démissionne en 1802, consacre plusieurs années à compléter sa formation intellectuelle et humaine, reprend du service en 1806 dans l'intendance, accompagne les armées napoléoniennes en Prusse, en Autriche, en Saxe, en Russie, et perd sa situation à la chute de l'Empire. Il déteste les Bourbons. L'Italie, pays des moeurs libres et des plaisirs faciles attire ce jeune aventurier. Appointé largement par une maison de commerce, il passe à Milan sept années exaltantes. Il connaît des passions orageuses, s'enthousiasme pour la musique de Cimarosa, s'intéresse au carbonarisme et commence une carrière d'écrivain. En 1821, il est inquiété pour ses idées libérales. Il doit quitter Milan et la femme qu'il aime, Métilde Dembowska, celle-là même qui lui a inspiré son livre De l'amour.

« STENDHAL, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble dans une famille bourgeoise à l'esprit rétrograde.

La mortde sa mère, en 1790, fait de lui un enfant révolté.

Ni son père, ni sa tante Séraphie, ni son précepteur, l'abbéRaillane, ne trouvent grâce devant lui.

Il prend le contre-pied de toutes les idées de ce milieu royaliste et bienpensant.

Il s'adonne particulièrement au dessin et aux mathématiques, prépare Polytechnique, mais ne se présentepas au concours.

Protégé par son puissant cousin Daru, il entre dans l'armée, participe comme sous-lieutenant dedragons à la campagne d'Italie, démissionne en 1802, consacre plusieurs années à compléter sa formationintellectuelle et humaine, reprend du service en 1806 dans l'intendance, accompagne les armées napoléoniennes enPrusse, en Autriche, en Saxe, en Russie, et perd sa situation à la chute de l'Empire.Il déteste les Bourbons.

L'Italie, pays des moeurs libres et des plaisirs faciles attire ce jeune aventurier.

Appointélargement par une maison de commerce, il passe à Milan sept années exaltantes.

Il connaît des passions orageuses,s'enthousiasme pour la musique de Cimarosa, s'intéresse au carbonarisme et commence une carrière d'écrivain.

En1821, il est inquiété pour ses idées libérales.

Il doit quitter Milan et la femme qu'il aime, Métilde Dembowska, celle-làmême qui lui a inspiré son livre De l'amour.C'est à Paris qu'il passe la majeure partie des années 1821 à 1830.

Il se lie avec la comtesse Curial , fréquente lesalon de Destutt de Tracy, celui de Mme Ancelot, le «grenier» de Delécluze.

Il préconise l'avènement d'unelittérature nouvelle qu'il appelle le romanticisme.

Il se plaît à scandaliser par son cynisme et ses paradoxes.

Il n'estapprécié que dans un cercle restreint d'amis.

Il souffre de rester pauvre et méconnu.Le gouvernement de Louis-Philippe l'envoie comme consul à Trieste, puis à Civita-Vecchia.

Il s'y ennuie, fait denombreux voyages à Rome.

En congé de 1836 à 1839, il reprend contact avec les milieux littéraires et les salonsparisiens.

Malade, il demande en 1841 un nouveau congé.

Il meurt l'année suivante à Paris.

PRINCIPALES ŒUVRES Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase (1814).

Cet ouvrage, signé Louis-Alexandre-César Bombet, est une compilation qui valut à Beyle des accusations de plagiat. Rome, Naples et Florence (1817) : impressions de voyage.

Beyle, qui s'amu-sait à prendre des pseudonymes (on en a dénombré 176), signe ici pour la première fois du nom de Stendhal. De l'amour (1822). I-XXXIX.

L'amour peut naître par « cristallisation » ou par coup de foudre.

Considérations sur la pudeur, l'orgueilféminin, la jalousie, « l'amour à querelles ».

— XL-LX.

Visages différents de l'amour selon les pays. Racine et Shakespeare (1823; édition augmentée : 1825). Pour faire des tragédies en 1823, ce ne sont pas les « errements » de Racine qu'il faut suivre, mais ceux deShakespeare.

— « Le romantisme est l'art de présenter aux peuples les oeuvres littéraires qui, dans l'état actuel deleurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.

» — Stendhal sedéfend (en 1825) d'avoir voulu dire qu'il fallait jeter Racine au feu. Armance (1827) : le premier roman de Stendhal. C'est l'histoire d'un amour impossible et aussi la peinture délicatement ironique de la société mondaine sous laRestauration. Le Rouge et le Noir.

Chronique du XIXe siècle (1830). Ce titre énigmatique semble désigner la carrière des armes (le Rouge) et la carrière ecclésiastique (le Noir), entrelesquelles Julien Sorel, jeune plébéien ambitieux, cherche sa voie.

Il est sur le point de réussir.

Il va épouser unejeune fille de la haute aristocratie, Mathilde de la Mole.

Mais Mme de Rénal, qu'il a aimée précédemment, le dénoncecomme un vulgaire arriviste.

Il se venge en tirant sur Mme de Rénal.

Il est condamné à mort et décapité. Stendhal se souvient ici d'un fait divers : la condamnation et l'exécution à Grenoble, en 1828, d'un ancienséminariste devenu précepteur, Antoine Berthet qui, voulant se venger d'une femme qu'il avait aimée, Mme Michoud,avait tiré sur elle pendant la messe un coup de pistolet. La Chartreuse de Parme (1839). Malgré l'imprudence qu'il a commise à seize ans de combattre dans les rangs de, l'année française, Fabrice delDongo, jeune noble milanais, est promis à un brillant avenir.

Avec la protection de sa tante, la belle duchesseSanseverina, et du premier ministre, le comte Mosca, il peut espérer devenir archevêque de Parme.

Mais il a lemalheur, étant en état de légitime défense, de tuer un homme.

Les ennemis du comte le font condamner àvingt ans de forteresse.

Il s'éprend de Clélia Conti fille du gouverneur de la prison.

Il s'évade, obtient à lafaveur d'un complot d'être réintégré dans ses droits.

Mais il reste passionnément attaché à Clélia, et lorsqu'ellemeurt après de dramatiques événements, il va s'enfermer dans la Chartreuse de Parme.

Il ne lui survivra qu'unan. Chroniques italiennes (1855) : recueil posthume de huit nouvelles, dont cinq (Vanina Vanini, Les Cenci, La. »

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