STENDHAL: Chroniques italiennes (Résumé & Analyse)

« Nombreux sont les ouvrages de Stendhal consacrés à l'Italie : Rome.

Naples et Florence, Vie de Rossini, Promenadesdans Rome, Chroniques italiennes, Histoire de la peinture en Italie.

Il séjournera sept ans à Milan, sera nommé consulà Trieste puis à Civitavecchia. Dans l'Italie de la Renaissance, des princes et des papes, l'amour se mêle à la violence et à la mort. Amours tragiques Les Chroniques italiennes regroupent huit récits.

Vanina Vernini : La fille d'un prince romain est amoureuse du carbonaro Missirilli.

Pour le garder auprès d'elle, elle n'hésite pas à trahir les conspirateurs et à les livrer.

Mais sonamant, découvrant son acte, l'abandonne. Hélène (L'Abbesse de Castro) fait le serment de ne pas connaître d'autre homme que Jules Branciforte.

Mais Jules doit s'exiler après avoir tué le frère d'Hélène.

Celle-ci succombe alors, dans son couvent, aux avances de sonévêque ; elle se suicidera au retour de Jules. Dans La Duchesse de Palliano, les frères Carata, Carlos et Juan, mènent une vie de luxure et finiront exécutés après avoir fait disparaître la duchesse de Palliano. Quant à Béatrice Cenci (Les Cenci), elle sera condamnée à mort pour avoir organisé l'assassinat de son père indigne. Vittoria Accoramboni : Deux fois veuve, l'héroïne est tuée par le frère de son second mari.

Quant à Jean de Sénécé (San Francesco a Ripa), il est abattu après avoir assisté à son propre service funèbre, célébré un peu rapidement par ses assassins.

Enfin, Trop de ferveur tue et Suora Scolastica relatent les amours entretenues par des religieuses cloîtrées. Stendhal et l'Italie Le 25 septembre 1830, Henri Beyle (dit Stendhal) est nommé consul en Italie à Civitavecchia.

Il s'y ennuie et serend à Rome, Naples, Sienne, où il découvre de vieux manuscrits italiens des XVIe et XVIIe siècles.

Il les fait copieret entreprend de les adapter.

Vanina Vanini est le premier récit publié (La Revue de Paris, 1829).

D'autres récitssuivront, publiés notamment dans La Revue des Deux Mondes.

Ils seront réunis en 1855 sous le titre général deChroniques italiennes. Stendhal, par ces textes « véridiques », écrits, semble-t-il, par des témoins directs, retrace la violence de laRenaissance italienne, celle des princes, des papes et des condottieres.

Stendhal choisit des faits divers frappantsoù l'amour ne peut côtoyer que le meurtre et le crime, la loi ne peut être que celle du plus fort.. »