Stefan Andres (1906-1970) Né à Breitwies (Trèves), mort à Rome.
Publié le 22/05/2020
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ANDRES Stefan. Écrivain allemand. Né à Breitwies, près de Trêves, le 26 juin 1906, mort à Rome, le 29 juin 1970. Après une éducation guidée par le catholicisme — soutenue un temps par l’intention affirmée d’endosser l’habit ecclésiastique —, Andréa poursuit des études de théologie, d’histoire de Part, de langue et de littérature allemandes dans les universités de Cologne, Iéna et Berlin. De nombreux voyages le mènent ensuite à travers les pays méditerranéens : l’Italie, l’Égypte, la Grèce. L’Italie devient sa patrie d’élection : de 1937 à 1949, il réside avec sa famille à Positano, près de Salerne. Il retrouve l’Allemagne de l’après-guerre, s’installant à partir de 1950 à Unkel, en Rhénanie. Mais l’attrait de la Méditerranée sera le plus fort : il retourne à Rome en 1961. C’est là qu’il s’éteindra. Toute l’œuvre de S. Andres est empreinte de religiosité chrétienne. Après un premier roman autobiographique, Le Frère Lucifer (1932), deux nouvelles ont particulièrement contribué à asseoir sa renommée d’écrivain : Le Gréco peint le Grand Inquisiteur [1936], où l’Espagne cléricale livre une parabole prophétique de l’Allemagne hitlérienne, et Utopia (1942), qui raconte l’histoire d’un moine défroqué qui, durant la guerre, fait l’expérience de la vanité des idéologies pour découvrir que Dieu a besoin des hommes, que « nous sommes tous son utopie ». De l’abondante production de l’écrivain (romans, nouvelles, pièces de théâtre, recueils de poèmes) se détachent la trilogie romanesque réunie sous le titre Le Déluge [1949-1959], où l’histoire contemporaine est saisie à travers la symbolique biblique, ainsi que le récit de souvenirs d’enfance sur les bords de la Moselle, L’Enfant dans la fontaine [1953]. Aboutissement logique de l’œuvre de S. Andres : L’Histoire biblique [1956] est conçue comme une réécriture moderne des textes sacrés. L’itinéraire d’Andres prend un caractère exemplaire : il est le plus conséquent de nombreux écrivains allemands qui, comme lui, cherchèrent refuge, après le cataclysme hitlérien, dans l’humanisme religieux.
«
Stefan Andres
1906-1970
Né à Breitwies (Trèves), mort à Rome.
D'origine paysanne, ses parents le destinaient à la
prêtrise.
Il fréquenta tout d'abord un collège de Jésuites qu'il quitta pour poursuivre des
études de lettres.
Il effectua de nombreux voyages en Italie et en Orient et se fixa en 1937 à
Positano près de Salerne.
Réside à partir de 1949 à Unkel.
La plupart des livres d'Andres
sont marqués par l'expérience du Sud ; il s'efforce en effet d'y réaliser une synthèse entre le
christianisme et l'antiquité.
L'homme moderne de civilisation occidentale confronté avec le
cadre archaïque du Sud antique, tel est chez Andres le sujet de fables puissantes et pleines
de vie.
On y trouve mélangées une conscience chrétienne et humaniste et une profonde
jouissance des plaisirs de la vie.
Le couronnement de sa carrière de nouvelliste est
constitué par le conte Utopia , dont l'action se déroule pendant la guerre d'Espagne ; il y
expose sous les traits d'un moine défroqué et d'un officier communiste, les rapports de
l'homme avec la mort, avec Dieu et avec son prochain.
Sa verve passionnée de conteur fait
parfois éclater les contraintes de la forme ; le style est ample et original. Œ uvres
principales : Le Chevalier de Justice ,Bruder Luzifer (1932), Moselländische Novellen (1937), Der
Mann von Asteri (1938), Die Hochzeit der Feinde (1947), Die Sintflut (1951), Die Liebesschaukel
(1951), Gäste im Paradies (1956)..
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