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Sri Lanka (2000-2001): Conjoncture propice à des négociations de paix

Publié le 24/09/2020

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« Sri Lanka (2000-2001): Conjoncture propice à des négociations de paix La situation à Sri Lanka est restée dominée par le conflit séparatiste tamoul. Sur le plan militaire, après s'être emparée en avril 2000 d'Elephant Pass, camp gouvernemental contrôlant les relations entre la péninsule de Jaffna et le reste de l'île, la guérilla des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) n'est pas parvenue à pousser son avantage, l'armée ayant modernisé et mieux utilisé son armement.

Mais la hausse des dépenses militaires qui en a résulté a déstabilisé le budget et finalement contraint le gouvernement à laisser flotter la monnaie nationale au début de l'année 2001. Sur le plan politique, le gouvernement avait soumis au Parlement en août 2000 un plan de réforme constitutionnelle instaurant un système quasi fédéraliste avec un exécutif provisoire pour les régions à majorité tamoule du Nord et de l'Est, qui n'avait pu obtenir la majorité des deux tiers requise, en raison des pressions des milieux bouddhistes conservateurs relayés par l'opposition ; mais la réforme n'a pas été abandonnée, un recours au référendum restant possible. Les élections législatives qui se sont déroulées en octobre 2000, dans un climat agité, ont octroyé à l'Alliance populaire (au pouvoir) une majorité parlementaire relative à peine inférieure à celle de 1994 (45 % des voix et 47,5 % des sièges, contre 40 % des voix et 39,5 % des sièges au Parti national uni, principale formation d'opposition).

Une alliance avec des petits partis représentant les minorités musulmane et tamoule était, dès lors, nécessaire à Mme Chandrika Kumaratunga, réélue présidente en décembre 1999 avec 51 % des suffrages.

Sa mère, Mme Sirimavo Bandaranaïke, qui était jusqu'en août 2000 Premier ministre à titre symbolique, est décédée le jour même des élections.

Le seul élément nouveau du scrutin a été la percée du Janata Vimukthi Peramuna (Front de libération du peuple, nationalistes révolutionnaires cinghalais), qui avec 6 % des voix a remporté 10 sièges, s'engageant dans la voie parlementaire après l'échec sanglant de deux insurrections en 1971 et 1989. Les efforts constants de la diplomatie, pour isoler les LTTE de leurs soutiens dans la diaspora tamoule et pour les priver de la tolérance des gouvernements occidentaux, ont commencé à porter leurs fruits, avec la décision britannique de qualifier les LTTE d'"organisation terroriste", en février 2001.

Dans le même temps, le gouvernement a accepté l'offre de bons offices du gouvernement norvégien en vue d'amorcer des pourparlers avec l'organisation séparatiste, avec l'assentiment de l'Inde et des États-Unis.

Le leader des LTTE, Vilupillai Prabhakaran, a accepté de rencontrer l'émissaire norvégien, E.

Solheim, et l'intensité des combats s'est réduite à partir de la fin de l'année 2000.

Il existait donc au milieu de l'année 2001 une conjonction de facteurs favorables à l'engagement d'une négociation, que la majorité de la population appelait de ses vœux si l'on en croit les sondages d'opinion, mais qui n'a pas suscité d'avancées significatives. En dépit du coût du conflit, les résultats économiques n'ont pas été mauvais, les entrepreneurs des pays d'Asie orientale continuant d'investir dans l'industrie textile, chimique et agroalimentaire.

La mise en œuvre en 2000 d'un accord de libre-échange signé avec l'Inde en 1998 pouvait encourager le développement des activités susceptibles de trouver un débouché dans le vaste. »

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