Databac

Sri Lanka (1993-1994)

Publié le 24/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sri Lanka (1993-1994). Ce document contient 623 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Sri Lanka (1993-1994) Après la mort du président Ranasinghe Premadasa, le 1er mai 1993, causée par un attentat vraisemblablement perpétré par les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), la transition s'est effectuée sans heurts, le Premier ministre Dingiri Banda Wijetunge ayant été désigné à la Présidence par l'Assemblée pour prendre la succession jusqu'aux élections présidentielles devant suivre les législatives fixées au 16 août 1994.

Moins énergique mais moins contesté que son prédécesseur, il a démocratisé la vie politique et profité des dissensions qui paralysaient les partis d'opposition pour ramener au Parti national uni (UNP, au pouvoir) les transfuges du temps de R.

Premadasa, ainsi qu'Anura Bandaranaïke, le fils de Sirimavo Bandaranaïke qui est le leader du Parti de la liberté de Sri Lanka (SLFP). La presse, plus libre, a multiplié les révélations sur les activités des services de renseignement et sur les massacres commis durant la lutte contre le Front de libération du peuple (JVP), dont l'insurrection avait été écrasée en 1989, incriminant directement le président assassiné.

Le succès du SLFP mené par Chandrika Kumaranatunge, fille de S.

Bandaranaïke, aux élections locales dans le Sud, en mars 1994, n'y a pas été étranger. D.

B.

Wijetunge a laissé carte blanche aux militaires pour mener le combat contre les séparatistes tamouls (les LTTE revendiquent un État séparé pour la minorité tamoule du Nord et de l'Est).

L'armée a repris le contrôle de vastes territoires dans l'est du pays, où des élections locales ont pu avoir lieu.

Mais elle a essuyé deux sévères défaites dans le Nord à la fin de 1993, et la démoralisation des troupes déjà avancée s'est encore accentuée avec de nombreuses désertions.

Cependant, de graves dissensions ont éclaté à la tête des LTTE, après que l'Inde a arraisonné un navire transportant des armes; la dictature de leur chef, Vellupillai Prabhakaran, s'est encore alourdie.

Dans un contexte politique particulièrement instable, de timides tentatives de médiation ont eu lieu, appuyées par les créanciers internationaux.

Mais il n'est pas certain que les milieux d'affaires, profitant en partie de l'économie de guerre et d'une spéculation boursière que les combats ne semblent pas affecter, décident de relayer ces efforts. L'économie sri-lankaise a poursuivi sa croissance (4%): l'agriculture a profité de bonnes conditions climatiques, sans que le secteur des plantations, privatisé en 1992, soit redevenu rentable.

En dépit de difficultés de commercialisation de la production textile, le secteur industriel s'est révélé en pleine expansion, bénéficiant d'investissements accrus en provenance notamment d'Asie de l'Est et du Sud-Est.

La reprise du tourisme et des envois de devises par les expatriés a allégé le déficit de la balance des paiements.

L'inflation est cependant restée forte (11,7%) et le creusement des inégalités de revenus a continué de paupériser de nombreux ménages.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles