Sri Lanka (1990-1991)
Publié le 24/09/2020
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Sri Lanka (1990-1991)
L'année 1990-1991 a été marquée par un retour à la situation prévalant avant
l'accord indo-sri-lankais de 1987.
Les troupes indiennes ont achevé leur retrait
du Nord et de l'Est de l'île; les hostilités ont repris entre l'armée
sri-lankaise et les guérilleros tamouls du LTTE (Tigres de libération de l'Eelam
tamoul); la menace pour le régime constituée par l'insurrection des jeunes
Cinghalais du Sud, regroupés dans le JVP (Janata Vimukthi Peramuna, Front de
libération du peuple), a été écartée par une répression impitoyable.
Le retrait indien a résulté de l'échec électoral du parti du Congrès en Inde, de
la capacité de résistance du LTTE, et en décembre 1988, du succès aux élections
présidentielles sri-lankaises de Ranasinghe Premadasa, partisan de l'abrogation
de l'accord signé par son prédécesseur.
En se retirant fin mars 1990, les
Indiens ont laissé derrière eux une Armée nationale tamoule, formée des groupes
rivaux du LTTE, qui s'est vite débandée sous les coups des Tigres.
Une convergence momentanée d'intérêts entre R.
Premadasa et le LTTE a permis aux
Tigres de reprendre le contrôle du Nord et de l'Est du pays à partir de la fin
1989, tandis que les troupes gouvernementales étaient occupées à écraser la
rébellion du JVP cingalais dans le Sud de l'île: trêve rompue en juin 1990 par
le LTTE.
L'armée sri-lankaise est parvenue à reprendre le contrôle des zones peuplées de
l'Est, où ses forces spéciales se sont livrées à des exécutions sommaires contre
les Tamouls.
Le LTTE est resté puissant dans les jungles de l'intérieur, d'où il
a lancé des attaques contre les voies de communication, les camps de l'armée, et
les civils cinghalais et musulmans.
Ces derniers (la plus importante communauté
de l'Est) ont refusé d'adhérer à la cause des indépendantistes, et sont devenus
leur cible principale.
Certains se sont engagés dans des milices
gouvernementales; d'autres (mouvement Jihad) ont réclamé leur propre région
autonome.
Dans le Nord, l'armée a gardé quelques bases, mais a dû évacuer le fort de
Jaffna en septembre 1990 après un siège prolongé.
Les combats et représailles se
seraient soldés, à la mi-1991, par près d'un millier de soldats tués depuis
juillet 1990, et le double de victimes chez les militants du LTTE et les civils
tamouls.
Dans le Sud à majorité cinghalaise, le militantisme du JVP avait trouvé un
regain d'influence dans la dénonciation de l'accord de 1987 et le malaise de la
jeunesse instruite: le nationalisme le plus virulent y avait remplacé les thèmes
marxistes, et le terrorisme de masse le combat politique.
Après avoir anéanti
l'appareil dirigeant du JVP, le gouvernement a utilisé des escadrons de la mort
contre des avocats, des journalistes, des militants des droits de l'homme, et la
population de villages supposés sympathisants.
Fin 1990, le gouvernement
reconnaissait la disparition de 12 000 personnes; 7 200 autres étaient
maintenues en détention.
Selon d'autres estimations, ce sont plus de 30 000
personnes qui auraient disparu, 6 500 victimes étant à mettre au compte du JVP
et le reste des forces armées.
Sri Lanka a été durement touché par la crise du Golfe: hausse des prix du.
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