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Spleen LXXVIII- Baudelaire

Publié le 28/09/2021

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« Spleen LXXVIII- Baudelaire (N8) Intro : Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857.

Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme.

Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen.

Spleen LXXVIII, de Charles Baudelaire est un des quatre poèmes qui porte le titre de Spleen.

Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu’à succomber au désespoir Nous pouvons nous demander comment Baudelaire montre la montée du Spleen dans ce poème ? I.

La montée de la crise - Vers 1 à 12 - Dès le vers 1, le climat est pesant, avec le champ lexical de l'écrasement ("bas", "lourd", "pèse", "couvercle"), un accent irrégulier tombe sur "pèse". - Les impressions que ressent la victime du spleen sont pesantes, douloureuses, de plus en plus malsaines et de plus en plus inquiétantes. - Le climat est douloureux (vers 1-16) => les sonorités dominantes sont douloureuses, nasales en "en", sifflantes en "s", l'assonance en "i" est très souvent à la rime, comme dans les vers 2 et 4.

L'ensemble ramène à "l'esprit gémissant" (vers 2). - Le climat est de plus en plus malsain : "jour noir" (vers 4) oxymore inquiétante ; la nuit est pire, la terre devient un "cachot humide" (vers 5), l'eau se fait pourriture.

- Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase qui progresse avec trois subordonnées (3 quand) et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale. - L'anaphore, avec le mot "quand", répété au début des 3 premiers quatrains, rythme cette progression. - Par ailleurs, les coordinations "et qu" (vers 3 et 11), les enjambements continuels, tout cela donne l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement. - Le climat est de plus en plus menaçant, le poète est hanté par des présences menaçantes, "peuple muet d'infâmes araignées" (vers 11) => son cerveau n'est plus qu'une toile d'araignée.

- "L'Espérance" (vers 6) avec une majuscule est une allégorie (= notion abstraite personnifiée) dévalorise l'anéantissement. - L'Espérance est déjà condamnée, puisqu'elle "s'en va" (vers 7), avant que la crise n'ait atteint son paroxysme.

- Le ciel est un couvercle qui enferme l'esprit à la manière d'un cercle.. »

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