Spitz Mark
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Mark Spitz
La brasse papillon était la
spécialité de Mark Spitz, le plus
grand nag eur de tous les temps.
Il entra dans la légende en 1972,
en rempor tant rien de moins que
sept médailles d'or aux jeux
Olympiqu es
de Munich.
G
râce à un entraî nement entièremen t conSa
c ré à amé li o r er l'hydrodynamisme de son
corps, Ma rk Spitz , dont la spécialité éta it la brasse papillon , él abora une nouvelle technique
de natation.
C ette dernière nage est caractérisée par une combinaison de mouvements comme
l'ondu la
tion d es jambes et le battement propul
seur des bras dans l'eau: elle met en jeu presque
tous les muscl es du corps.
Une force
de
propulsion colossale
En brasse papillon, les muscles situés à la base du
cou et à la naissance des épau les sont extrê
mement sollicités.
En craw l, les bras jouent un rôle
primordia l, les jambes servan t à se stabiliser dans
l'eau .
Mark Spitz était un nageur comp let, en ce
sens qu'i l ne n égligeait aucun des muscles servant
à l'une ou l'autre des nages dans lesquelles il
! Mark Spitz en train de produire son effort a tors de ta finale du 100 m papillon aux jeux Olympiques de Munich en 1972.
Lors de cette compétition , te champion
américain remporta sept médailles d' or.
• Entre 1967 et 1 972, Mark Spitz battit vingt-six
records du mond e dans des épreuves indi vidue lles: à trois re pris es celui du 100 m nage libr e (meilleur temps : 51"22), quatre fo is celui
du 200 m nage libre (meille ur temps: 1'52 "78)
et trois fois celui du 400 m nage libre (meilleur
temps: 4'07"70) .
Dans sa nage de prédilection ,
la brasse papillon, il battit sept fois le record du lllOnde du 100 m, et neuf fois celui du 200 m.
concoura it.
Son poten tiel card io-vasculaire était
phénoménal et, grâce à la régularité avec laquelle
il s' entraîna it (âgé aujourd'hu i d' une quarantaine
d 'années , il cont inu e à s'en traîner pour son plai
sir ), il parvint à ne jamais souffrir de la blessure
propre aux nageurs de brasse papillon: un mal de
dos chronique.
L'art de la vitesse
Un bon nageur doit posséder une grande capacité pulmonaire, car chaqu e inspiration d 'a ir l ors de la
cours e se traduit par une «ba isse de rythme » e t
f a it
perdre de précieux dixièmes de seconde.
Les nageurs s'attac hent donc à tr ava iller cet aspect par ticulier de la nage .
Ainsi, lors des 50 rn, la plu part d 'entre eux nagent en apnée , c' est-à-dire en
retenant leur respiration.
Toutefois , pour les
nageurs de haut niveau , le c hoix tactique est déli
cat: soit prendre sa respiration le moins souvent
possible pour gagner du temps , soit s 'efforcer de
respirer plus souvent pour évi ter aux muscles , pri
vés d 'oxygène , de se fatiguer trop vite.
Dans le cas
de Mark Spitz , l'entraînement de la respiration
revêtait une import ance particulière , puisque ce
champ ion é tait asthm atiqu e'
Un autre problème posé aux nageurs est
celui ...
de leur musculature.
En effet, dans le
corps humain ,
les muscles sont extrêm ement
denses
et t endent à alourdir le nageur.
En
revanche , la graisse , qu'on n 'associe pas naturelle-
Voir aussi: l/ LE CORPS HUMAIN 9: les Muscles 517.
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