SPINOZA, Traité théologico-politique: le pouvoir La liberté. La raison et l'irrationnel. Le droit.
Publié le 29/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SPINOZA, Traité théologico-politique: le pouvoir La liberté. La raison et l'irrationnel. Le droit.. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« La fin dernière de l'État n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celles de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire, il est institué pour que leur âme et leur corps s'acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu'eux-mêmes usent d'une Raison libre, pour qu'ils ne luttent point de haine, de colère ou de ruse, pour qu'ils se supportent sans malveillance les uns les autres. La fin de l'État est donc en réalité la liberté.Ces lignes sont extraites du Traité théologico-politique publié en 1670, sans nom d'auteur et qui suscita, lors de sa parution, des réactions violentes car Spinoza veut défendre, dans cet écrit, la liberté d'opinion, mise à mal par les autorités religieuses. Aux yeux de ce penseur, seul un État rationnellement fondé peut garantir la liberté de penser. Nous sommes ici dans le chapitre XX, situé à la fin de l'ouvrage, et Spinoza s'attache à l'État démocratique. Le texte, clair, est très architecturé et structuré nettement. L'élève réfléchira sur des lignes classiques, mais riches en analyses approfondies et grosses d'enjeux. ...»
«
Dégage�
l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude
ordonnée.
La fin dernière de l'État n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir
l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État
est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour
qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien
qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister
et cl' agir.
Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les
hommes de la condition d'êtres raisonnables à celles de bêtes brutes ou
d'automates , mais au contraire, il est institué pour que leur âme et leur
corps s'acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu'eux-mêmes
usent d'une Raison libre, pour qu'ils ne luttent point de haine, de co
lère ou de ruse, pour qu'ils se supporten t sans malveillance les uns les
autres.
La fin de l'État est donc en réalité la liberté.
SPINOZA, Traité théologico-
politique.
Autres notions abordées : le pouvoir.
La liberté.
La raison
et l'irrationnel.
Le droit..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire: TRAITÉ THÉOLOGICO-POLITIQUE, XX, SPINOZA
- Explication de texte: Spinoza, Traité théologico politique
- Traité théologico-politique (extrait)Baruch de SpinozaPar Droit et Institution de la
- Explication Spinoza - Traite théologico-politique (chapitre 16)
- On a généralement tendance à ne voir l'intrigue politique dans une pièce de Racine que comme un a adjuvant à l'intrigue amoureuse. Elle serait donc extrêmement seconde écrit le critique Alain Quesnel. En vous appuyant sur des exemples précis empruntés à Britannicus, vous montrerez que ce critique a raison de soutenir que le pouvoir politique joue cependant un rôle majeur dans l'économie d'une tragédie racinienne. ?