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Spinoza : le devoir ; la religion.

Publié le 04/07/2020

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« Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée. Pour les Politiques [...], on les croit plus occupés à tendre aux hommes des pièges qu'à les diriger pour le mieux, et on les juge habiles plutôt que sages. L'expérience en effet leur a enseigné qu'il y aura des vices aussi longtemps qu'il y aura des hommes; ils s'appliquent donc à prévenir la malice humaine, et cela par des moyens dont une longue expérience a fait connaître l'efficacité, et que des hommes mus par la crainte plutôt que guidés par la raison ont coutume d'appliquer; agissant en cela d'une façon qui paraît contraire à la religion, surtout aux théologiens: selon ces derniers en effet, le souverain devrais conduire les affaires publiques conformément arn règles morales que le particulier est tenu d'observer. Il n'est pas douteux cependant que les Politiques ne traitent dans leurs écrits de la Politique avec beaucoup plus de bonheur que les philosophes : ayant eu l'expérience pour maîtresse, il n'ont rien enseigné en effet qui fût inapplicable. Spinoza Autres notions abordées : le devoir ; la religion. DÉGAGER LA PROBLÉMATIQUE Ce texte assez bref n'en est pas moins dense et possède deux foyers de réflexion. Le premier concerne les «Politiques», c’est-à-dire les hommes politiques en général et ceux qui nous gouvernent en particulier (lorsque l’on parle des hommes politiques, il faut bien se rappeler que tous ne sont pas en permanence ministres ou députés) : sont-ils aussi méchants qu'on le dit souvent ? Spinoza se livre ici à l'analyse critique d'un lieu commun selon lequel les Politiques sont tous cupides, méchants et sans scrupules. Le second foyer, qui est une conséquence du premier, est une leçon de modestie pour les philosophes : eux qui ...»

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