SPINOZA
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Le Traité de la réforme de l’entendement est un des ouvrages les plus importants
du philosophe .
Il a été écrit mais reste inachevé au 17 ème
siècle entre 1665 et
1670.
Il tente d’analyser et de comprendre l’évolution de sa pensée ainsi que les
fondements de sa théorie de la connaissance .
Contrairement à Descartes, Spinoza refuse le statut de substance à l’homme : l’homme est
défini comme l’union de deux modes, un corps et une âme.
On ne peut donc plus comme chez
Descartes distinguer une identité substantielle, conférée au corps par l’âme, et une identité
modale, déterminée par le rapport du corps humain aux autres corps
Spinoza aborde le rapport qui peut s'établir entre la méthode et l'idée vraie.
Sachant que l'idée ne peut
pas être la pensée intuitive d'une cause extérieure.
Ce qui fait que l'idée vraie émanera toujours d'une pensée duelle, d'un rapport entre deux termes ; le
fondement même de la pensée intrinsèque et absolument pas extrinsèque.
D'où l'intérêt de prendre
conscience qu'une idée fausse n'est pas extérieur à notre propre possibilité de penser.
Ainsi, ni une idée
vraie tout comme une idée fausse n'est pensée autrement qu'à l'intérieur de nous-mêmes.
L'homme pense et agit librement.
L’homme accepte la réalité de ses idées.
Habituellement, on rattache
le jugement à l'idée, car c'est lui qui permet le classement de l'idée dans l'esprit.
Le jugement est alors
pensé comme un acte, une décision de l'esprit.
Par lui nous posons qu'une proposition ou une croyance
est vraie.
L’idée est différente de son objet.
Elle a une réalité formelle en tant que c’est une idée
que j’ai et en même temps elle a pour objet une réalité .
Voilà pourquoi :
« Car autre est le cercle, autre est l’idée du cercle.
En effet, l’idée du cercle n’est pas quelque chose
ayant une périphérie et un centre comme le cercle, et l'idée du corps n'est pas le corps lui-même ; et
comme elle est quelque chose de différent de son idéat, elle sera aussi par elle-même quelque chose
d'intelligible, c'est-à-dire que l'idée, en tant qu'essence formelle, peut être l'objet d'une autre essence
objective, et, à son tour, cette autre essence objective, envisagée en elle-même, sera aussi quelque
chose de réel et d'intelligible, et ainsi indéfiniment.
»
En effet, en tant qu’elle est différente de son idéat, l’idée est un « quelque chose », c’est une
réalité, un mode fini perçu sous l’attribut de la pensée et par conséquent elle est aussi l’idéat d’une
autre idée, « et ainsi indéfiniment ».
L’explicitation qui suit nous permet de mieux voir ce que vise
Spinoza :
« Pierre, par exemple, est quelque chose de réel … »
Tout de développement vise à montrer que la mise en abyme réflexive n’apporte rien à la vérité..
»
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