Sources internationales en droit administratif
Publié le 16/10/2022
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Sous section 2: les sources internationales
Ces sources sont aussi issues d’une source constitutionnelle.
Pq le droit international…
Article 55 de la C 1958: il y a dans la C une règle qui impose de respecter le DI, de
l’appliquer
Article 55 C: Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord
ou traité, de son application par l'autre partie.
situation de monisme
Article 55 = norme de droit interne qui dit que à l’avance le droit international
s’applique sans nécessité de passer des actes de transposition
= transpose le droit international
monde occidental = monde de droit interne, droit international politique américaine
imposée par président Wilson sortie de la 1GM.
1946, la C inaugure le fameux monisme international (ancêtre art 55 repris en 1958).
C’est dès 1946 qu’on a
- Conseil de l’Europe
Le droit international (convention ratifiée par le P ou accord signé par l’exécutif)
Problème: vient notamment de la création de Commission / organes de dialogue qui
rendront des décisions / règleront eux même qui ne peuvent être prévues à l’avance
donc consentement donné de manière préalable sans savoir quelles seront les
décisions rendues (qui seront applicables en droit interne puisque article 55C).
Appliquer le DI en France = application de la C
dans l’hypothèse où on prétend qu’il y ait une loi ≠ au DI, devrions nous ne pas
appliquer la loi et donc appliquer l’article 55 de la C
Mais acte législatif
Depuis une position de principe CE ass 20 octobre 1989 arrêt Niccolo, la Q ne se
pose plus vraiment, lorsqu’une loi est contraire au DI, elle n’est pas appliquée.
Contrôle dit parfois d’exception.
Impossibilité pour le CE de contrôler lois respectent bien le DI
Quantité importante des accords et conventions = empêche le contrôle a priori
Droit multilatéral (dans notre cas euro):
- Communautés Européennes devenues l’UE (fondée par Traités = droit originaire qui
ont prévues des Institutions qui elles => droit dérivé)Traité de Lisbonne entré en
vigueur en 2009 / Traité sur l’UE et Traité sur le fonctionnement de l’UE (TUE et
TFUE) deux traités qui prévoient des institutions qui font du droit dérivé que l’on
appelle notamment des règlements et directives.
Règlements ≠ particularité,
qualifiés de lois euro de portée générale.
Toutefois les directives _____ CEDH
s’applique aussi et a entrainé de nb changements en DA français.
La CEDH nous a
fait comprendre qu’il n’y a qu’une procédure , a démontré indépendamment du coté
juridictionnel des procédures qu’elles doivent être effectuées d’une certaine façon,
de telle sorte à respecter les droits et libertés (présomption d’innocence,
contradictoire, délai raisonnable, impartialité…).
A eu pour conséquence de très nb
changements sur la procédure adm non contentieuse / deux procédures ont été
touchées fortement par ce droit dérivé (décisions de la CEDH).
Mais aussi au nv des
sanctions adm Exemple: motivation obligatoire d’une décision défavorable.
Jurisprudence:
- article 6-1 CEDH: droit à un juge indépendant et impartial
- 28 septembre 1995 Procola contre Luxembourg Cour EDH condamne le
Luxembourg
- CEDH 7 juin 2001 Kress contre France
- CE ass 3 décembre 1999 Leriche et autres
- article 8 CEDH: droit à l’autonomie personnelle
- CE applique ce droit à l’autonomie personnelle: CE 21 sept 2015 Adajis (fichage)
Sous section 3: les sources internes
Lois
Labonne = administration était exécutif / exécutait les lois donc était intéressées par
les lois
Le code civil n’est pas censé s’appliquer
De nombreux codes s’appliquent à l’administration par l’administration, sont des
source du DA.
A priori pas d’exceptions sauf QPC ou droit international
La QPC = ouverte par article 61-1 = permet une saisine du CC -> fait échec à
l’application d’une loi inconstitutionnelle.
2 manières d’empêcher l’application d’une loi = aboutissant à 2 résultats différents
Depuis arrêt Niccolo = demander au juge e ne pas appliquer une décision législative
contraire au DI
NB: si d’abord utilisation de la technique mise en place par l’arrêt Niccolo
alors impossibilité de faire une QPC par la suite, QPC = prioritaire
QPC: la loi doit être applicable au litige, revêtir un caractère nouveau ou sérieux / ne
doit pas déjà avoir été traitée par le CC.
Conséquence JP 2004-2005 du CE = conseil international annule la loi
inconstitutionnelle ce dernier peut décider des conditions et des conséquences de la
disparition de la loi.
Il y a 2 moyens de ne pas appliquer la loi quand usager
- devoir exécuter puis référé suspension = faute commise en appliquant une
loi interne contraire au DI
- Dispositions législatives prises sur le fondement de l’article 16 de la C
Une ordonnance autorisée par le P càd délibérée en C des ministres et approuvées par
le P de la R = acte adm qui peut faire l’objet d’un recours devant le CE et devient un
acte législatif lorsque acte de ratification.
Tant qu’elle n’est pas ratifiée, elle est
applicable, source du DA français.
≠ pyramidal
≠ hiérarchie des actes administratif
En dessous des lois = décrets et 2 auteurs (3 en réalité) qui prennent des
décrets
________________
Il y a des décrets pris par le PM et CE = avec avis conforme du CE = doit être d’accord
sans quoi pas de décret
Exemple: 1993
Décrets: si ≠ décrets, on trouve des arrêtés.
Actes pris par des autorités adm qui
sont des personnes physiques seule.
Sinon = fruit d’une autorité collégiale, se nomme
une déclaration.
Adm compétence nationale impose des normes au nv local
Exemple police arrêté municipal acte municipal pris par le maire et un arrêté du préfet
acte de l’E
Le maire eput compléter la règle mais règle locale doit respecter la règle nationale
sinon société féodale comme au Moyen Age.
Adm = source quantitativement importante de DA.
En France, les principes généraux du droit
JP = on retiendra in fine qu’en droit interne le cas particulier du CE et du Trib Des
Conflits, quelle est leur valeur juridique
Arrêt cadot, auto proclammation juge + CE à la tête de l’adm donc autorité de la
chose jugée
Depuis l’époque on considère que la décision = celle du ministre juge (puisque justice
retenue)
Donc la valeur même quand ≠ ministre juge, on ne retire pas la valeur du fait de sa
valeur historique d’un organe adm devenu juge adm est au sommet de l’adm
également PM....
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