Somme (80).
Publié le 08/12/2021
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Somme (80). département du nord-ouest de la France,
appartenant à la Région Picardie, situé au sud du Pas-de-Calais. Il
est ouvert sur la Manche par l'échancrure de la baie de Somme
et, de part et d'autre, par une étroite façade maritime, de la
Bresle au sud à l'Authie au nord. Il est drainé sur 160 km d'est en
ouest par le fleuve Somme. Amiens y occupe une position
centrale à moins de 150 km de Paris.
Le cadre physique et humain.
Trois types d'espaces naturels et humains caractérisent ce département : les vallées
humides, profondes et larges, sites privilégiés des cités (Abbeville, Amiens sur la Somme,
Albert sur l'Ancre, Doullens sur l'Authie) ; le plateau crayeux de 150 à 200 m d'altitude,
dont le sol limoneux est particulièrement épais dans le Santerre (« Sanus Terra » des
Gallo-Romains) à l'est ; la plaine côtière du Marquenterre et des Bas-Champs, dont la
poldérisation est ancienne. Le climat est tempéré et la pluviométrie moyenne annuelle
s'amenuise des plateaux proches de la mer à l'ouest (Ponthieu-Vimeu avec 750 mm) vers
l'est aux nuances plus continentales (620 mm dans le Santerre et le Vermandois). Le
département a subi des invasions et connu de violents combats (1870, 1914-1918, 1940
et 1944), dont les plus récents ont laissé des marques profondes dans les paysages
ruraux (notamment dans la région de Péronne durant la Première Guerre mondiale) et
dans les villes (à Abbeville et à Amiens, durant la Seconde Guerre mondiale). L'évolution la
plus récente renforce la concentration de la population dans la capitale régionale, Amiens,
qui forme une unité urbaine de 160 000 habitants.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Somme (80) - Abbeville, page 4837, volume 9
La vie économique.
La Somme a une forte vocation agricole avec près de dix mille exploitations. C'est l'un des
trois premiers départements de France pour la production de pommes de terre, de
betteraves à sucre, d'endives, d'orge-escourgeon, de petits pois. Ces produits sont
transformés dans les sucreries (Abbeville, Roye, Ham), dans les conserveries (EstréesMons), dans des usines plus spécialisées (lysine fabriquée à Amiens), ou dans des unités de
transformation des pommes de terre (Péronne, Rosières, Chaulnes). Comme l'agriculture,
mais avec une grande brutalité, l'industrie a connu des mutations socialement difficiles. À
partir de 1980, en moins de dix ans, ce sont 25 % des emplois industriels qui ont disparu
dans le département et plus de 40 % des emplois du textile et de l'habillement : on
observe la quasi-disparition de l'industrie du velours d'Amiens et de celle du jute dans la
vallée de la Nièvre, petit affluent de la Somme. La sous-traitance automobile, née dans les
années soixante, devient la plus grosse pourvoyeuse de travail industriel, offrant plus du
tiers des emplois du secteur secondaire d'Amiens, où s'est également installée une
industrie de l'électroménager. D'autres industries sont en voie de restructuration : petite
métallurgie du Vimeu à l'ouest d'Abbeville (serrurerie-robinetterie), machine-outil et
aviation (Albert et Meaulte), bonneterie et textile (Corbie, Péronne). Les grands axes de
communication nationaux (autoroute et chemin de fer) traversent la Somme plus qu'ils ne
la desservent (autoroute Paris-Amiens-Calais en construction) ; la gare TGV Haute-Picardie
elle-même est située à 40 km d'Amiens.
Le renouveau du département est lié à l'amélioration de son image touristique et
culturelle. Sur le littoral ont été ouverts le parc ornithologique du Marquenterre et
l'Aquaclub de Quend, et les aménagements de sept stations balnéaires, de Mers-les-Bains
à Fort-Mahon, ont été rénovés. Les sites archéologiques et historiques sont mis en
valeur : parc de Samara, historial de Péronne (1914-1918). De grands travaux de
restauration sont engagés (cathédrale d'Amiens, collégiale Saint-Wulfran d'Abbeville). Des
manifestations comme le festival international du film d'Amiens depuis 1980 ou le festival
du jazz d'Amiens depuis 1981 contribuent à l'activité culturelle. Le musée de Picardie a été
agrandi et la maison de la culture, créée en 1966, a été remaniée, à l'image du centre-ville
d'Amiens.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
archéologie - fouilles d'un site gallo-romain à Ribemont-sur-Ancre, dans la
Somme, page 320, volume 1
archéologie - vues aériennes d'un site à Béhen, dans la Somme, au moment du
repérage (en haut), puis au cours des fouilles (en bas), page 321, volume 1
archéologie - fouilles du théâtre gallo-romain de Ribemont-sur-Ancre, page 322,
volume 1
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Abbeville
Albert
Amiens
Crotoy (Le)
Ham
hortillonnage
Marquenterre (Bas-Champs du)
Péronne
Picardie
Picquigny
Ponthieu
Saint-Acheul
Saint-Riquier
Saint-Valery-sur-Somme
S omme
Vermandois
Vimeu
Les médias
Somme (80) - carte physique
Somme (80) - tableau en bref
France - carte des départements et des Régions
Somme (80). département du nord-ouest de la France,
appartenant à la Région Picardie, situé au sud du Pas-de-Calais. Il
est ouvert sur la Manche par l'échancrure de la baie de Somme
et, de part et d'autre, par une étroite façade maritime, de la
Bresle au sud à l'Authie au nord. Il est drainé sur 160 km d'est en
ouest par le fleuve Somme. Amiens y occupe une position
centrale à moins de 150 km de Paris.
Le cadre physique et humain.
Trois types d'espaces naturels et humains caractérisent ce département : les vallées
humides, profondes et larges, sites privilégiés des cités (Abbeville, Amiens sur la Somme,
Albert sur l'Ancre, Doullens sur l'Authie) ; le plateau crayeux de 150 à 200 m d'altitude,
dont le sol limoneux est particulièrement épais dans le Santerre (« Sanus Terra » des
Gallo-Romains) à l'est ; la plaine côtière du Marquenterre et des Bas-Champs, dont la
poldérisation est ancienne. Le climat est tempéré et la pluviométrie moyenne annuelle
s'amenuise des plateaux proches de la mer à l'ouest (Ponthieu-Vimeu avec 750 mm) vers
l'est aux nuances plus continentales (620 mm dans le Santerre et le Vermandois). Le
département a subi des invasions et connu de violents combats (1870, 1914-1918, 1940
et 1944), dont les plus récents ont laissé des marques profondes dans les paysages
ruraux (notamment dans la région de Péronne durant la Première Guerre mondiale) et
dans les villes (à Abbeville et à Amiens, durant la Seconde Guerre mondiale). L'évolution la
plus récente renforce la concentration de la population dans la capitale régionale, Amiens,
qui forme une unité urbaine de 160 000 habitants.
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Les livres
Somme (80) - Abbeville, page 4837, volume 9
La vie économique.
La Somme a une forte vocation agricole avec près de dix mille exploitations. C'est l'un des
trois premiers départements de France pour la production de pommes de terre, de
betteraves à sucre, d'endives, d'orge-escourgeon, de petits pois. Ces produits sont
transformés dans les sucreries (Abbeville, Roye, Ham), dans les conserveries (EstréesMons), dans des usines plus spécialisées (lysine fabriquée à Amiens), ou dans des unités de
transformation des pommes de terre (Péronne, Rosières, Chaulnes). Comme l'agriculture,
mais avec une grande brutalité, l'industrie a connu des mutations socialement difficiles. À
partir de 1980, en moins de dix ans, ce sont 25 % des emplois industriels qui ont disparu
dans le département et plus de 40 % des emplois du textile et de l'habillement : on
observe la quasi-disparition de l'industrie du velours d'Amiens et de celle du jute dans la
vallée de la Nièvre, petit affluent de la Somme. La sous-traitance automobile, née dans les
années soixante, devient la plus grosse pourvoyeuse de travail industriel, offrant plus du
tiers des emplois du secteur secondaire d'Amiens, où s'est également installée une
industrie de l'électroménager. D'autres industries sont en voie de restructuration : petite
métallurgie du Vimeu à l'ouest d'Abbeville (serrurerie-robinetterie), machine-outil et
aviation (Albert et Meaulte), bonneterie et textile (Corbie, Péronne). Les grands axes de
communication nationaux (autoroute et chemin de fer) traversent la Somme plus qu'ils ne
la desservent (autoroute Paris-Amiens-Calais en construction) ; la gare TGV Haute-Picardie
elle-même est située à 40 km d'Amiens.
Le renouveau du département est lié à l'amélioration de son image touristique et
culturelle. Sur le littoral ont été ouverts le parc ornithologique du Marquenterre et
l'Aquaclub de Quend, et les aménagements de sept stations balnéaires, de Mers-les-Bains
à Fort-Mahon, ont été rénovés. Les sites archéologiques et historiques sont mis en
valeur : parc de Samara, historial de Péronne (1914-1918). De grands travaux de
restauration sont engagés (cathédrale d'Amiens, collégiale Saint-Wulfran d'Abbeville). Des
manifestations comme le festival international du film d'Amiens depuis 1980 ou le festival
du jazz d'Amiens depuis 1981 contribuent à l'activité culturelle. Le musée de Picardie a été
agrandi et la maison de la culture, créée en 1966, a été remaniée, à l'image du centre-ville
d'Amiens.
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archéologie - fouilles d'un site gallo-romain à Ribemont-sur-Ancre, dans la
Somme, page 320, volume 1
archéologie - vues aériennes d'un site à Béhen, dans la Somme, au moment du
repérage (en haut), puis au cours des fouilles (en bas), page 321, volume 1
archéologie - fouilles du théâtre gallo-romain de Ribemont-sur-Ancre, page 322,
volume 1
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Abbeville
Albert
Amiens
Crotoy (Le)
Ham
hortillonnage
Marquenterre (Bas-Champs du)
Péronne
Picardie
Picquigny
Ponthieu
Saint-Acheul
Saint-Riquier
Saint-Valery-sur-Somme
S omme
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